Nos amis français sont dans tous leurs états depuis les nouvelles révélations de Wikileaks sur les écoutes de leurs derniers présidents par la NSA (les services de renseignements américains) depuis 2006. Un crime de lèse-français qui a provoqué émoi et indignation à Paris. Les politiciens français de tout bord et la presse hexagonale sont montés sur leurs grands chevaux pour dénoncer cette pratique digne d’un autre âge…
A Bamako comme à Libreville, on rira sous cap : en marmonnant que c’est bien fait pour François Hollande et ses concitoyens qui jugeaient normal l’espionnage téléphonique de présidents africains (IBK et Ali Bongo Ondimba écoutés dans les affaires Tomi Michel) qui ne méritent pas non plus qu’on s’apitoie sur leur sort puisqu’ils sont incapables de défendre la dignité de nos pays face aux agissements de leurs camarades hexagonaux, même pas de simples protestations contre les manœuvres de Paris.. Pis, nos autorités s’aplatissent même devant de ministres blancs au détriment des intérêts de leurs concitoyens.
Une chose est sûre : qu’on soit président français, Gabonais, Guinéen ou malien, l’espionnage est inacceptable et anormal.
DAK