Après la signature de l’accord le 20 juin par la Ccma, le chef de la Minusma, dans une interview accordée à nos confrères du magazine Jeune Afrique dans son numéro 2842 de ce jour, que c’est un grand pas en avant qui vient d’être franchi. Mais ce n’est que la première étape d’un long processus de paix et de réconciliation, et la mise en œuvre de l’accord ne sera pas facile.
Le Représentant Spécial du Secrétaire général pour le Mali Mongi Handi
Le Représentant Spécial du Secrétaire général pour le Mali Mongi Handi
Il y a beaucoup de forces négatives dans le nord qui ne veulent pas de la paix parce que cela n’est pas bon pour leurs affaires. Parlant du Gatia, le chef de la Minusma dira que n’est pas vrai que cette milice est contrôlée par le gouvernement malien. Car Mongi Hamdi soutiendra que la manière dont se comporte ce groupe armé depuis quelques semaines lui fait penser que le gouvernement n’a pas de contrôle sur le Gatia. L’occupation de Ménaka par le Gatia (source de tensions avant la signature de l’accord) n’a pas été approuvée par le gouvernement et le Président IBK n’a pas approuvé cela.
Sortie de crise :
Le soutien du Conseil de sécurité est plus que jamais nécessaire, dixit Mongi Hamdi
Après avoir briefé le Conseil de sécurité le mardi dernier, tant en séance plénière que lors de consultations à huis clos, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le Mali, Mongi Hamdi, par ailleurs, patron de la Minusma, s’est prêté au jeu des questions-réponses au micro de la Radio des Nations Unies, en insistant sur le soutien indéfectible du Conseil de sécurité aux activités de la Minusma, qui est, a-t-il insisté, plus nécessaire que jamais.
Mongi Hamdi a souligné l’importance des défis opérationnels et la fragilité de la situation sécuritaire, en particulier dans le nord du Mali. Il s’est félicité du parachèvement survenu le 20 juin du processus de signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Il a une nouvelle fois insisté sur la mise en œuvre de cet Accord.
Assemblée nationale :
Bientôt un projet de loi pour défendre les intérêts des consommateurs
Le ministre du commerce veut mettre fin à la souffrance des consommateurs. Pour la simple raison que le ministre Empé a déposé sur la table des députés un document volumineux de 55 pages. Ce projet de loi permettra de mieux protéger le droit des consommateurs maliens. Il visera aussi à combler des lacunes sur le terrain en matière de protection des droits des consommateurs et vient pour organiser les associations des consommateurs afin de mieux défendre les intérêts de ceux-ci.
Cette session plénière au niveau de l’Assemblée nationale pour défendre la question est pour le courant de cette semaine.
Séance plénière du 25 juin à l’Assemblée nationale
Le ministre Mamadou Igor Diarra pense qu’il faut mettre fin au diktat des sociétés minières
Cette séance plénière était consacrée au projet de loi de finance rectificative du 13 mai dernier pour la prise en charges de certaines dépenses. Le ministre de l’économie et des finances qui était l’hôte des députés, a profité du pupitre pour lancer un message fort. Pour Mamadou Igor Diarra, l’heure est venue d’engager la réflexion sur le cas des sociétés minières. Car, il est inconcevable que ces sociétés puissent se tailler la part du gâteau, en ne laissant que des miettes aux Maliens. Venant de l’argentier national du pays, il sait de quoi il parle et il serait vraiment temps de changer la donne.
Route de Sebenikoro
Incivisme mortel
La situation est assez inadmissible pour ne pas être décriée. En effet, les deux passerelles pour piétons, érigées respectivement au niveau de la maternité et du centre d’état-civil de Sébénikoro sont boudées par les usagers. Conséquence: on assiste quotidiennement à des accidents sur ce tronçon, l’un des plus «accidentogènes» de Bamako. Entre manque de conscience et paresse, les populations s’entassent régulièrement aux pieds mêmes desdites infrastructures pour tenter de rejoindre l’autre côté du goudron. Si notre propre incivisme doit nous conduire à la mort, il y a de quoi s’inquiéter. L’autre gâchis, c’est que les importants moyens financiers que les pouvoirs publics ont injectés dans ces infrastructures pour assurer la sécurité des usagers servent ainsi à peu de chose. Il importe donc d’en appeler à l’esprit de civisme des populations, celles de Sébénikoro notamment d’user des passerelles. Cela facilite notre propre tâche, mais aussi celle des autorités.
Choguel Kokalla Maiga :
Le ministre qui croit rester longtemps dans son fauteuil
Visiblement, « le ministre perroquet du gouvernement » en charge de la communication et porte voix du gouvernement ne veut pas céder son fauteuil. Il l’a récemment dit publiquement dans un hôtel de la place où, il présidait la cérémonie de lancement de la campagne d’identification des abonnés GSM. S’adressant aux agents de l’Amrtp, la boite qu’il dirigeait jusqu’à sa nomination au gouvernement, « je suis votre ancien patron. Je suis à d’autres niveaux aujourd’hui… je crois rester longtemps à ce niveau ». Le tigre en chef que d’aucuns pensent être au gouvernement pour libérer le prestigieux fauteuil de Directeur Général de l’Amrtp très convoité par les cadres du parti présidentiel croit en son étoile. A ce poste où, il croit rester longtemps, nombreux sont ceux qui pensent qu’il est loin d’être à la hauteur de ce poste. A la suite de la récente session de formation qu’il a initiée à l’intention des chargés de communication des départements ministériels, certains responsables de la primature voient en cette activité un piétinement de leurs prérogatives. Ils estiment que ce n’est pas à Choguel d’organiser une telle activité. Mieux, elles sont nombreuses les voix qui pensent que le Docteur n’a aucune vision pour les entreprises de presse. Tout ce qu’il a pu faire depuis son arrivée c’est de fermer les stations radios qui n’ont pas de fréquence. On peut être optimiste pour lui. Espérons qu’il reste dans son fauteuil, comme il le croit lui-même.
Conflits entre éleveurs et agriculteurs
Un projet de 143 millions lancé à Mopti pour calmer les ardeurs
Ce projet vise à préserver et limiter les conflits entre éleveurs et agriculteurs. Quand on sait que Mopti est une zone d’élevage, axée sur la transhumance, qui est une source de conflits récurrents entre éleveurs et agriculteurs. Pour atténuer ces conflits, voici lancé le projet Mopti 204, matérialisation des espaces pastoraux dans la région de Mopti. Il couvre les cercles de Djenné, Koro, Douentza, Bandiagara et Mopti. Ce projet est financé par la Fao et la direction régionale des productions animales, d’un montant de 143 millions de nos francs.
La Rédaction