Paris - François Hollande a félicité son homologue malien Ibrahim Boubacar Keïta pour la signature de l’accord de paix, "juste et équilibré", l’assurant du "soutien de la France" à la mise en oeuvre de ce texte, a affirmé lundi l’Elysée dans un communiqué.
Le président français "lui a adressé ses chaleureuses félicitations suite à la signature récente à Bamako de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali", précise l’Elysée, à la suite d’un entretien "par téléphone" entre les deux hommes.
"Cet accord, juste et équilibré, doit permettre d’assurer l’unité du pays, le redéploiement de l’Etat malien sur l’ensemble de son territoire et la réconciliation de tous les Maliens", estime-t-on.
"Le chef de l’Etat a assuré son homologue malien du soutien de la France à la mise en oeuvre de cet accord, dans ses différentes dimensions, qu’il s’agisse de défense et de sécurité, de développement socio-économique et culturel, de réconciliation ou de l’organisation décentralisée de l’Etat", ajoute le communiqué.
"François Hollande et Ibrahim Boubacar Keïta sont convenus de poursuivre la coopération entre la France et le Mali en matière de lutte anti-terroriste, qui a permis d’obtenir des résultats significatifs depuis 2013".
Le 22 juin, deux jours après la signature par la rébellion à dominante touareg du Nord de l’accord de paix avec Bamako, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait fait le voyage au Mali, pour montrer la détermination de la France à en garantir l’application.
Entériné le 15 mai par le camp gouvernemental et la médiation internationale, l’accord est censé permettre de tourner la page du jihadisme dans le nord du Mali. Il vise à instaurer une paix durable dans cette partie du Sahel, qui a connu une série de rébellions touareg depuis les premières années d’indépendance du pays, en 1960. En 2012, cette vaste région a été
transformée en sanctuaire et en base d’opérations jihadiste, jusqu’au lancement à l’initiative de la France de l’opération Serval en janvier 2013.
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