A l’instar de nombreux pays à travers le monde, la délégation de l’Union européenne au Mali (UE) a célébré, le mercredi 17 juin 2015 au CICB, «la journée européenne pour le climat» qui se fête le 17 juin de chaque année. L’occasion a été saisie par les responsables de la délégation d’ouvrir le débat sur les conflits liés au changement climatique et sur la responsabilité des citoyens dans la lutte contre le fléau avec entre autres comme thème : «La COP 21- Quelles attentes ?» et «Le réchauffement climatique, en quoi me concerne-t-il ?». C’était en présence de l’Ambassadeur de la France au Mali, Gilles Huberson et du chargé d’Affaires de la Délégation de l’Union européenne au Mal, Andrzej BIELECKI.
Cette conférence débat a d’abord commencé par une prestation théâtrale livrée par le groupe Nyogolon sur «les conflits liés à la terre et à l’eau dans le cadre du changement climatique». Selon Gilles Huberson, cette journée célébrée chaque année dans une soixantaine de pays à travers le monde, est une occasion pour les Etats et les universitaires de discuter des questions sur le changement climatique. Avant de dire que le Mali n’est pas auteur du réchauffement climatique mais, une victime avec des menaces sur le fleuve Niger qui est le poumon du pays. A l’en croire, une conférence des parties est prévue au décembre 2015 à Paris en vue d’une alliance pour contenir le phénomène à travers une présentation d’émission de gaz à effet de serre par tous les pays et de l’adoption des stratégies de financement de la lutte contre le changement climatique.
Selon Andrzej BIELECKI, l’Union européenne a décidé de renforcer sa capacité de lutte de lutte contre le réchauffement climatique en se fixant comme objectif à l’horizon 2020 la réduction d’émission de gaz à effet de serre à 20 % et à 40 % à l’horizon 2030 et d’augmenter sa production d’énergie renouvelable à 27 %.
Youssouf Z