Samedi dernier, le SYNELPROV a tenu son 2ème congrès ordinaire avec comme ordre du jour l’amélioration des conditions de vie des éleveurs, sous la présidence du représentant du ministre du développement rural, au CICB.
La cérémonie a débuté par la présentation des présidents des délégations régionales et du district de Bamako. M. le représentant du ministre Mamadou Doucôrô Coulibaly, après avoir remercié les invités et organisateurs d’avoir effectués le déplacement, à l’entame de ses propos, s’est dit convaincu que le niveau du développement du secteur d’élevage reste en deçà des attentes. Cette performance dans ce domaine spécifique est insuffisante, mais peut et doit être améliorée.
Au nom du ministre, M. Mamadou D Coulibaly se pose la question suivante : « Comment comprendre ce paradoxe que notre pays continue d’importer des milliards de francs, du lait et des produits laitiers en vue de couvrir les besoins alimentaires de notre population, malgré la possession du cheptel animalier parmi les plus importants d’Afrique dont plus de 13 millions de l’unité des bétails. Mamadou Coulibaly s’est adressé particulièrement aux congressistes, surtout ceux qui viennent des régions, qui ont évoqué les difficultés dans laquelle les éleveurs affrontent, auxquelles pour le moment ils n’en ont pas la solution. Le problème d’alimentation du bovin est un problème très délicat, il convient que la levée de ces contraintes est largement à leur portée. En effet il y a exactement 2407 jours, un certain
dimanche 23 novembre 2008 naissait une organisation professionnelle d’élevage du Mali, une organisation dont l’avènement a suscité tant d’espoirs, tant au niveau des professionnels eux-mêmes, qu’au niveau du département en charge de l’élevage et de la pêche, dès lors cette
organisation est de, tant, de volontarisme et de rassembleur de la part des promoteurs, il nomme le SYNELPROV. Dans le même temps l’Etat s’est désengagé au profit du privé des activités de transformation de commercialisation pour se recentrer sur ces rôles régaliens d’institution des normes de production de qualité et de contrôle d’observation des normes. Ce désengagement n’a malheureusement pas été accompagné de mesures d’accompagnement permettant le développement du privé pouvant pleinement se substituer à l’Etat, notamment dans le sous secteur d’élévage. Les voilà réunis encore pour adopter un SYNELPROV, de 6 ans et demi, d’un texte organique permettant de bâtir davantage sur une architecture conduisant à une forte association institutionnellement plus rassembleur, avec des membres conscients par rapport à leurs responsabilités dans les filières de l’élevage.
Bassala Touré stagiaire