Permettre aux militants de la section III de s’imprégner des grandes préoccupations de l’heure, s’informer de la vie du parti et recueillir les propositions des militants pour sortir le pays de la crise. Tels étaient les objectifs recherchés par la conférence de la section III du parti de l’abeille, tenue le dimanche 2 décembre 2012, au Carrefour des jeunes.
Adama Sangaré, maire de Bamako
Au cours de cette rencontre, le secrétaire général de la section, Adama Sangaré a manifesté sa réprobation face à la non diffusion du bilan du parti à la gestion du pouvoir.
C’est dans une atmosphère de grands jours que les militants et sympathisants du parti de la ruche ont rencontré, le dimanche 2 décembre 2012, au Carrefour des Jeunes de Bamako, une délégation du Comité Exécutif de l’ADEMA. Conduite par son 2ème vice-président, Sékou Diakité, cette délégation était aussi composée des ténors comme Ali Nouhoum Diallo, Soumèylou Boubèye Maïga, Ahmada Soukouna et bien d’autres. Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre d’une tournée initiée au CE-ADEMA, vise à informer les militants sur la crise que traverse notre pays et recueillir les propositions des militants à la base.
Première du genre depuis le coup d’Etat du 22 mars dernier, cette conférence a été l’occasion pour le premierresponsable du parti dans la commune III d’asséner ses vérités à la direction du parti. Il reproche à la direction de la ruche de ne pas diffuser le bilan du parti. Selon lui, cette situation est à l’origine de tout le dénigrement que connaît actuellement l’ADEMA-PASJ. Il a aussi plaidé que «le dialogue contradictoire soit instauré au sein du parti avant de lancer un cri de cœur pour les difficultés qui assaillent sa section et qui compromettent sérieusement son avenir».
Pour sa part, le chef de la délégation et coordinateur du parti dans le district de Bamako, Sékou Diakité, il accent sur la mobilisation du parti au sein du front anti-putsch jusqu’à l’actualité des prochaines concertations nationales. Sur la crise sécuritaire et institutionnelle, le coordinateur des sections ADEMA du district est on ne peut plus clair.
«Celui qui veut se coucher sur la natte d’autrui est supposé ne pas en avoir» précise-t-il. Une façon pour Sékou Diakité de mettre l’armée malienne devant ses responsabilités. Sur un éventuel soutien de la communauté internationale, le N°3 du parti de l’abeille a indiqué avec véhémence que «les pays n’ont pas d’amis. Ils n’ont que des intérêts. Les tergiversations, les découragements qui jalonnent la mobilisation internationale pour la reconquête du Nord ne doivent pas nous surprendre. Notre armée nationale doit accepter payer le prix du sang pour libérer les 2/3 du territoire occupé. Il n’ya pas d’autres solutions. La mort plutôt que la honte !» a déclaré le 2ème vice-président du CE-ADEMA.