Après la signature de l’accord par toutes les parties prenantes, place maintenant à la phase la plus difficile à savoir : sa mise en œuvre. Cette mise en œuvre ne peut se faire sans l’implication de tous les Maliens à quelque niveau que ce soit. C’est pourquoi les formations politiques du centre ont organisé un atelier sur : « le rôle des partis politiques dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale au Mali »
Comprendre l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu des négociations d’Alger dans tous ses aspects, c’est l’exercice auquel le Centre malien s’est consacré le 27 juin dernier, sur le thème : « rôle des partis politiques dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale au Mali ». Selon la présidente du Centre malien, Diallo Fadimata Bintou Touré, en tant que des témoins de la situation, il s’agit à travers cet atelier de faire une analyse objective et exhaustive des événements qui leur permettra d’ébranler les idées obscures et rétrogrades ; les cœurs qui tétanisent ; les contre-vérités qui font tourner le dos des uns aux autres. Pour s’approprier le contenu du document afin de mieux le partager avec les populations, le Centre malien a fait appel à des personnalités impliquées dans le processus de paix et de réconciliation nationale. « Notre action commence par la vérité sur tout ce qui touche à nos collectivités parce qu’on ne peut enseigner à une collectivité qui ment », a laissé entendre la présidente Touré. Avant d’ajouter : « il s’agit pour nous de mettre la vraie raison au-dessus de la bonne raison dans chaque cas de figure. J’exhorte chaque militant des parties prenantes à l’idéale du Centre malien ; à s’approprier les informations qui seront fournis par les experts… »
Soulignons que le Centre malien a été créé en mars 2015 et compte une dizaine de partis politiques que sont, entre autres : le parti écologique du Mali, le parti pour l’action civique et patriotique (Pacp), la Convention de réflexion et d’action pour le Mali (Corem), le parti démocratique du peuple malien (Pdpm), le mouvement pour le rassemblement de travail et l’initiative (Mrtpi), les forces alternatives pour le changement (Fac), le Faso-Dembé…
Jusqu’ici, il y avait le bloc des partis politiques de la majorité et celui des partis politiques de l’opposition. Désormais, il faut y ajouter le regroupement des formations du centre, notamment ’’ le Centre malien’’ dirigé par Mme Diallo Fatimata Bintou Touré.
Et pour devenir une force incontournable, les centristes ambitionnent de former des alliances lors des prochaines élections communales.
Aliou Touré