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L'Indicateur Renouveau N° 1395 du 29/11/2012

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Nord-Mali : Le président ivoirien prône une intervention au Mali au « premier trimestre »
Publié le jeudi 6 decembre 2012  |  L'Indicateur Renouveau


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© Autre presse par Présidence Cote d`Ivoire
Sommet de l`Union africaine: les chefs d`Etat et de gouvernement du continent planchent sur des questions d`actualité comme la crise malienne
Samedi 14 Juillet 2012. Addis-Abeba (Ethiopie). Le Président de la République de Cote d`Ivoire, SEM. Alassane Ouattara à la réunion des chefs d`Etat et de gouvernement du Conseil de Paix et de Sécurité


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Le président de la communauté des pays d’Afrique de l’Ouest, l’Ivoirien Alassane Ouattara, a plaidé mercredi en faveur de l’adoption « urgente » d’une résolution au Conseil de sécurité de l’Onu pour permettre une intervention armée dans le nord du Mali dès le premier trimestre 2013.

« L’intervention militaire est indispensable et urgente. Si nous avons une résolution en décembre, nous espérons organiser cette intervention dans le premier trimestre », a déclaré à la radio Europe 1 M. Ouattara, qui a exclu d’attendre « trois-quatre mois ». La situation dans le nord du Mali, contrôlé depuis la fin juin par des groupes islamistes armés, est « inacceptable », a dit le président ivoirien, en visite à Paris où il a été reçu mardi par le président François Hollande.

« Il faut une intervention rapide au Mali, c’est urgent. Il y a des risques pour toute la sous-région. Le nord du Mali est occupé par des terroristes, des trafiquants de drogue », a-t-il insisté.

Les chefs d’Etat des 15 pays membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont adopté le 11 novembre à Abuja un plan de reconquête militaire du nord du Mali. Ils ont approuvé l’envoi d’une force internationale de 3.300 soldats pour une durée d’un an, pour lequel ils ont demandé le feu vert des Nations unies.

« Nous demandons au Conseil de sécurité des Nations unies d’agir rapidement, si possible au mois de décembre. C’est ce que j’ai demandé au président François Hollande, il a dit qu’il ferait tout pour qu’il en soit ainsi », a affirmé M. Ouattara.

« Il ne faut pas attendre trois-quatre mois » pour intervenir, a insisté le président en exercice de la Cédéao, contredisant ainsi l’envoyé spécial de l’ONU au Sahel, Romano Prodi, qui a écarté toute possibilité d’intervention avant septembre 2013.

« Nous ne voulons pas que ces terroristes descendent dans notre pays. (…) Nous ne voulons pas que notre sous-région devienne occupée, encadrée par des terroristes », a-t-il dit.

« Les pays voisins sont pressés d’intervenir », a souligné M. Ouattara. « Nous sommes prêts. Nous avons des armées solides, bien formées, nous sommes en mesure d’intervenir », a-t-il martelé, tout en reconnaissant avoir « besoin de soutiens logistique et matériel ».

Se félicitant des promesses à cet égard de la France, le président Ouattara a également appelé à une aide de l’Union européenne « car il faudra beaucoup de moyens financiers pour faire » cette intervention militaire.

Ben Dao

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