Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Editorial
Article
Editorial

Editorial : Mara vaincu par la Nébuleuse
Publié le jeudi 2 juillet 2015  |  Le Journal
Le
© aBamako.com par A.S
Le Premier ministre, Moussa Mara présente les vœux du gouvernement au président de la République IBK
Bamako, le 29 décembre 2014. Koulouba.Le Premier ministre, Moussa Mara, a présenté les vœux du gouvernement au président de la République Ibrahim Boubacar Keïta qu’il a remercié pour la confiance placée en l’équipe gouvernementale.




Attaques au Nord et au Sud du Mali, en Tunisie, au Koweït, en France. Les enturbannés se font aussi signaler au Tchad, au Nigéria… Chaque jour, les media les mettent en bonne position, sur la grille de leurs infos.
De préférence à la une. Comme si cela les exaltait, ils rivalisaient de hardiesse, poussant des fillettes à se faire exploser de plus en plus fort et de plus en plus près des foules. Le Pr. Younouss Hamèye Dicko a reconnu que la CMA aussi est une nébuleuse. Il a dit que ce n’est pas seulement des organisations qu’on connait, qu’on voit. Les 17 et du 21 mai 2014… ce n’est pas seulement ce qu’on appelle la CMA qui avait agi contre l’armée malienne. C’est la nébuleuse.
Donc, à la décharge de l’ancien Premier ministre, Moussa Mara, la bataille n’était pas égale. ATT ne cessait pas de le dire. En général para commando, il en était très avisé. Sur ce plan, les évènements ne cessent de donner raison à Moussa Mara aussi. Sa côte de popularité flambe. D’autant plus que la Minusma et Barkhane qui n’avaient pas voulu l’appuyer à Kidal, ont été démasqués par le peuple. Il présente aujourd’hui l’allure d’un jeune homme courageux, malgré la fougue de sa jeunesse et sa précipitation.
Ses adversaires politiques en sont terrorisés. Ils spéculent par media interposés pour donner tort à Mara là où il avait raison. Après tout, ce n’est pas lui qui a fait perdre Kidal, puisque la ville de Kidal était occupée par les groupes armés depuis 2012 et que l’armée n’y était que tout bonnement cantonnée. Mais là où Moussa Mara a péché, c’est d’avoir parlé, lors de la présentation de sa DPG, d’un avion « sans papiers ».
C’est là où, pour plaire à celui qui l’a nommé PM, il a pris un avion présidentiel qui a mal atterri.
B.D.
Commentaires

Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment