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La date butoir du 22 mai met le capitaine Sanogo et le Premier ministre au pied du mur
Publié le mercredi 16 mai 2012   |  RFI


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© Getty Images
Le capitaine Amadou Haya Sanogo
Le chef de l’ex-junte malienne, le capitaine Amadou Haya Sanogo


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Si le capitaine Sanogo et le chef du gouvernement renoncent au dispositif voulu par la Cédéao, ils exposeront le pays à un isolement très coûteux sur le plan régional et international. Si le projet d'évincer le président par intérim Dioncounda Traoré est maintenu, la Cédéao réactivera les sanctions qu'elle avait adoptées le 2 avril dernier, à savoir un embargo total sur le Mali.

A la fin de la semaine dernière, après l'échec des discussions avec les deux médiateurs, le département d'Etat américain a jugé que le capitaine Sanogo perturbait la transition politique et a réclamé sa démission. Les sanctions auront-elles l'effet dissuasif attendu ? « Il est toujours possible de sortir de l'impasse, note la médiation, par le biais par exemple d'un gentleman’s agreement entre putschistes et Dioncounda Traoré ». Les militaires pourraient obtenir des garanties que le président de la transition ne touchera ni à l'armée ni à sa hiérarchie.

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