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Appel des USA aux voisins du Mali à augmenter leur patrouilles frontalières
Publié le jeudi 6 decembre 2012  |  AFP


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© AFP par DR
intervention dans le nord du Mali : La secrétaire d`Etat américaine Hillary Clinton discute avec le président algérien Abdelaziz Bouteflika
Lundi 29 octobre 2012. Alger


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ALGER - Le secrétaire d`Etat adjoint américain William Burns a appelé jeudi à Alger tous les voisins du Mali à accroître leurs patrouilles frontalières pour empêcher le trafic de drogue, d`armes et de combattants vers ce pays.

L`Algérie et les Etats-Unis "partagent la même inquiétude sur l`instabilité au Mali et ses effets négatifs sur la sécurité régionale et nous appelons tous les voisins du Mali à augmenter leurs patrouilles frontalières pour couper le flux des armes, de la drogue, du carburant et des combattants au Mali", a déclaré M. Burns au cours d`un point de presse.

Tout en se félicitant de la "détermination de l`Algérie" à oeuvrer dans ce sens, M. Burns a averti que "l`accroissement du terrorisme et des activités criminelles dans le nord du Mali représentait une menace pour la région tout entière et au-delà".

"En réponse aux risques sécuritaires créés par la situation dans le nord du Mali, nous soutenons bien sûr une coopération accrue dans la lutte antiterroriste, une coopération avec les voisins du Mali, avec le gouvernement par intérim du Mali", a-t-il résumé.

Selon lui, il faut tenir compte de l`ensemble des problèmes de ce pays, dont le nord est occupé par des groupes islamistes extrémistes dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) qui y appliquent brutalement la loi islamique.

Parmi eux, les problèmes humanitaires de déplacements de populations, les problèmes politiques intérieurs entre Bamako et ses populations du nord, dont certaines sont tentées par une sécession, et le processus de sécurisation régionale.

"Une stratégie réussie doit tenir compte de toutes ces dimensions", a souligné M. Burns.

"Nous croyons, a ajouté ce diplomate de haut rang, qu`une force multinationale sous contrôle africain soutenue par la communauté internationale pourrait s`avérer nécessaire".

Mais il a aussi réitéré plusieurs fois le soutien des Américains à Alger qui oeuvre au dialogue entre les parties maliennes "non extrémistes".

Les Algériens ont soutenu, avec le concours du Burkina Faso, des discussions entre les différentes parties maliennes, dont le groupe radical islamiste Ansar Dine, qui se déclarait jeudi "incontournable" dans le cadre de la recherche d`une solution pacifique au Mali.

La visite d`une journée de M. Burns à Alger, où il a notamment rencontré le président Abdelaziz Bouteflika, suit d`un mois celle de la secrétaire d`Etat Hillary Clinton.

Elle prend place au moment où l`intervention d`une force ouest-africaine pour libérer le Nord Mali donne lieu à nombre de déclarations contradictoires.

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