La Coordination des organisations patriotiques du Mali (COPAM) persiste et signe : les prochaines concertations nationales doivent être souveraines à travers la prise de décision exécutoire. L’organisation annonce aussi sa volonté de mettre en place un Conseil national de transition pour le changement (CNCT), « un organe exécutif et législatif, composé d’hommes et de femmes capables de libérer le pays dans un bref délai et organiser les élections libres, transparentes et démocratiques« . Ce sont là des propos tenus hier, jeudi 6 décembre 2012 par les responsables de la COPAM, dont Pr Younouss Hamèye Dicko, Pr Rokia Sanogo, Cheik Mohamed Tabouré, Dr Bokary Diallo, lors d’une conférence de presse animée à la Pyramide du Souvenir.
Selon les conférenciers, les autorités de la transition semblent tout mettre en œuvre pour renvoyer la tenue de ces assises nationales aux calendes grecques.
Dans la déclaration liminaire lue par le porte-parole de ce regroupement politique, qui soutient le coup d’Etat du 22 mars 2012, la COPAM condamne les reports successifs de la tenue de ces assises. «En avant pour les concertations nationales souveraines», a d’entrée, martelé M Tabouré.
Pour les dirigeants de la COPAM, le pays ne doit pas être dirigé par «ceux qui ont fui Tessalit», ceux qui ont conduit le pays dans le gouffre actuel. C’est une question de bon sens, a souligné Pr Younouss Hamèye Dicko. la COPAM préconise aller aux assises, débarquer le président intérimaire et le Premier ministre, pour mettre en place un Conseil national de transition pour le Changement (CNCT), un organe exécutif et législatif qui va conduire le pays pour libérer le Nord et organiser des élections libres, transparentes et démocratiques.
Le FDR, la CEDEAO et la communauté internationale ont été accusés par le président de la COPAM de comploter contre les intérêts du Mali. Signalons que Pr Dicko a dénoncé le traitement médiatique que l’ORTM fait des activités de la COPAM.