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L'Indépendant N° 3154 du 29/11/2012

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Plaidoyer en faveur de l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant : La première Dame Mme Traoré Mintou Doucouré réaffirme son engagement
Publié le vendredi 7 decembre 2012  |  L'Indépendant


Santé
© aBamako.com par A.S
Santé : journée de plaidoyer de la première dame
Jeudi 06 décembre 2012. Bamako. Au CSCOM de Kalaban Coro. Mobilisation des partenaires techniques et financiers autour de l`élimination de la transmission du VIH de la mère à son enfant.


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Le Centre de santé communautaire de Kalaban Coro, a abrité la cérémonie de lancement de la journée de plaidoyer en faveur de l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Selon les chiffres officiels du ministère de la santé 121 804 femmes enceintes ont été conseillées en consultation prénatale, en salle de travail et en post parfum immédiat. Parmi celles-ci, 22 372 ont fait le test et 629 se sont révélées séropositives soit 2,81%. Sur les 629 femmes enceintes séropositives, 581 ont bénéficié de la prophylaxie ARV soit 92,37%.

Présidée par la première Dame, Mme Traoré Mintou Doucouré, la cérémonie a enregistré la présence du ministre de l’Action humanitaire, Dr Mamadou Sidibé, assurant l’intérim de son homologue de la Santé, du Secrétaire exécutif du Haut conseil national de lutte contre le Sida, Malick Sène, de la représentante de l’Onusida au Mali, Dr. Yamina Chakkar.

L’occasion était bonne pour la première Dame, de réaffirmer son engagement constant dans la lutte contre le VIH. Mme Traoré Mintou Doucouré, a défendu avec conviction l’élimination possible de la transmission du Vih de la mère à l’enfant. » La lutte contre le Vih-Sida nous interpelle tous à quelque niveau que ce soit. En premier lieu, les pouvoirs publics qui l’ont d’ailleurs inscrite comme une priorité nationale.

Et je suis convaincue que leur soutien aux initiatives et autres activités dans la lutte contre le sida ne fera pas défaut » Au-delà des mots, je porte la lutte contre le sida dans mon cœur » a-t-elle déclaré. C’est pourquoi elle a tenu à inviter ses sœurs et filles à fréquenter de façon régulière les centres de santé pour des consultations prénatales de même que le dépistage du VIH. Le ministre de l’Action humanitaire, Dr Mamadou Sidibé, a relevé que la prévention de la transmission de la mère à l’enfant (PTME) constitue un des grands axes du plan sectoriel de lutte contre le sida du Ministère de la Santé.

Il a cependant rappelé que dans le cadre de cette prévention, des actions concrètes ont été réalisées, dont le démarrage en 2001 de la PTME à l’hôpital Gabriel Touré avec l’Initiative Malienne d’Accès aux Antirétroviraux.

En passant par la mise en place en 2002 de 5 sites PTME dans le district de Bamako avec l’appui de l’UNICEF. Il a ajouté qu’à la date du 31 décembre 2011, le nombre de sites de prise en PTME était de 338, soit 30% de couverture nationale, parmi ces sites, il y avait 251 CSCOM, 57 CSREF, 8 hôpitaux et 22 structures parapubliques et privées.

Le Secrétaire exécutif du Haut conseil national de lutte contre le Sida, Malick Sène, a rappelé dans ses propos que chaque année le gouvernement investit 16 milliards dans le programme de lutte contre le sida. Et sur ses 16 milliards 82% proviennent de l’extérieur. Selon lui, il est temps que le Mali renverse cette tendance en créant un fonds national de lutte contre le Sida.

Lors de la journée, la parole a été également donnée à la présidente du réseau malien des associations de personnes vivant avec le Vih/sida, Mme Djerma Oumou Diarra, qui a accepté de témoigner de son cas à visage découvert. Un témoignage courageux qui a suscité la compassion et l’admiration de l’auditoire. Mais encore faut-il qu’il suscite celle des politiques et de la population en les incitant à multiplier leurs efforts afin de soutenir ces personnes sur les plans social et humanitaire, pour les sortir de leur bulle d’isolement et changer les regards des autres à leur égard. Avec trois enfants de statut négatif, Mme Djerma a invité tout un chacun à se faire dépister seul moyen de connaitre son statut afin de bénéficier d’une meilleure prise en charge quand on est porteur.

Ramata TEMBELY

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