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L'Indépendant N° 3154 du 29/11/2012

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Semaines des droits de l`homme : Le ministre de la justice envisage de créer une direction des droits de l`homme au Mali
Publié le vendredi 7 decembre 2012  |  L'Indépendant


Assemblée
© aBamako.com par sissoko alou
Assemblée nationale : Les députés votent un nouveau projet de loi proposé par le ministère de la justice et la prorogation de leur mandat
Jeudi 28 juin 2012. Bamako Siège de l`Assemblée nationale. Les députés votent un nouveau projet de loi proposé par le ministère de la justice. Le Ministre de la Justice, Garde des sceaux, Mr Malick Coulibaly présentant le projet de loi de lutte contre la traite des personnes et pratiques assimilées.


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Le ministère de la justice en partenariat avec le système des Nations Unies, le bureau du médiateur de la République, la Commission nationale des droits de l'homme et des ONG de défense des droits de l'homme a organisé hier jeudi la semaine des droits de l'homme sur le thème : " Inclusion et participation à la vie publique ". Le Coordinateur résident du système dés Nations Unies au Mali,. Aurélien Agbénon-ci, a au cours de sa communication indiqué la détérioration de la situation des droits de l'homme au nord Mali par des groupes qui l'occupent illégalement. Il a souligné que les types de violations et d'abus des droits de l'homme perpétré au Nord sont dus à des recrutements d'enfants soldats, des exécutions sommaires et extrajudiciaires, des traitements cruels, inhumains et dégradants liés à l'application stricte, radicale et extrême de la charia, la lapidation à mort, l'amputation, et des
viols.

Sans oublier, les mariages forcés, les violations de la liberté d'expression, des violations de la liberté de culte, de croyance et de religion... Aurélien Agbénonci, a précisé que la situation des droits, de l'homme préoccupante au Sud causée par le coup d'Etat du 22 mars, le contre coup d'Etat du 30 avril et les événements de Diabaly en septembre et octobre 2012 a engendré des exécutions, des disparitions forcées, des tortures et des traitements cruels, inhumains, et dégradants. Aussi, des arrestations et des détentions arbitraires. S'y ajoutent, les interférences de l'ex-junte dans les affaires judiciaires.

Il a dénoncé l'absence d'enquêtes ou' de poursuites concernant des incidents ou cas graves de violations des droits de l'homme. Le ministre de la justice, garde des Sceaux, Malick Coulibaly après avoir donné les définitions larges et strictes des droits de l'homme, indiquera que les droits humains sont regis par cinq principes : le principe de l'universalité, de l'inaliénabilité, de l'indivisibilité, de l'interdépendance et de la corrélation.

Pour le ministre, la justice appartient à un contexte. Il a donné le bilan de son institution pour la lutte contre l'impunité, à commencer par le déclenchement systématique des poursuites dans les dossiers d'agression du Chef de l'Etat, du Campus Universitaire, des journalistes ... De même que la prise en charge judiciaire du contre coup d'Etat ainsi que la saisine de la CPI par le gouvernement du Mali pour les exactions commises au nord. Il a évoqué qu'il y a aussi la désignation du TPI de la Commune III pour instruire et juger les infractions commises au nord du pays et échappant à la CPI.

Aussi, l'édiction d'une circulaire pour un traitement diligent et prioritaire des violences basées sur le genre ; Malick Coulibaly a souligné l'organisation d'une journée d'échanges sur les mesures privatives de liberté par sa structure ainsi que les visites inopinée dans les centres de détention et des unités d'enquête. Le ministre de la justice a souligné que son institution a pour défis de garantir l'État de droit dans une situation de crise multiforme.

Il a comme perspectives la création d'une direction des droits de l'Homme au Mali, la construction d'une nouvelle prison pour Bamako, la mise en œuvre des mesures alternatives à l'emprisonnement (médiation pénale, TIG), la dynamisation de l'assistance judiciaire, la mise en place d'une justice transitionnelle et d'une Commission d'assistance aux victimes de spoliations foncières.

Falé COULIBALY

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