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Une vidéo qui divise les familles des otages français d`Aqmi
Publié le samedi 8 decembre 2012  |  AFP


Sahel:
© AFP
Sahel: les 4 Français enlevés en 2010 au Niger, en vie, selon une nouvelle vidéo
Un site privé mauritanien d`informations a publié samedi une vidéo montrant quatre Français otagesd`Al-Qaïda au Sahel, qui appellent tous à négocier pour leur libération, vidéo tournée fin août selon un des otages et diffusée à huit jours du 2e anniversaire de leur rapt au Niger.


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PARIS, 08 déc 2012 (AFP) - Les familles des six otages français d`Aqmi au
Sahel sont apparues samedi divisées à propos de la démarche du frère de l`un
d`eux de s`adresser directement aux ravisseurs dans une vidéo.
Quatre d`entre eux (Daniel Larribe, Pierre Legrand, Marc Féret et Thierry
Dol), des salariés d`Areva et de son sous-traitant la Satom, ont été enlevés
le 16 septembre 2010 au Niger sur le site d`extraction d`uranium d`Arlit. Deux
autres (Serge Lazarevic et Philippe Verdon) l`ont été le 24 novembre 2011 dans
le nord-est du Mali.
Trois groupes se dessinent. "C`est une idée qui a été prise en famille", a
déclaré à l`AFP Alain Legrand, père de Pierre Legrand, avant d`être "validée"
par les proches de Marc Féret et Thierry Dol.
Cette démarche, qui traduit l`"exaspération" face au manque d`informations
dont se plaignent les proches, "est une démarche commune des proches des
employés de la Satom", a confirmé auprès de l`AFP Frédéric Cauhapé, beau-frère
de Marc Féret. "Cela fait 27 mois et on n`a pas de nouvelles", a-t-il dit.
Dans la vidéo aux ravisseurs, Clément Legrand déclare : "Nous ne comprenons
pas pourquoi tout est bloqué".
Mais cette initiative n`a pas reçu l`appui de Françoise Larribe, épouse du
salarié d`Areva et elle-même retenue plus de cinq mois par Al-Qaïda au Maghreb
islamique (Aqmi) avant d`être relâchée le 24 février 2011 : "Non je ne
m`associe pas à cette démarche", a-t-elle répondu à l`AFP. "J`en avais
connaissance et y étais formellement opposée. Je n`ai pas d`autre commentaire
à faire", a-t-elle ajouté.
Mme Larribe était pourtant présente vendredi lors d`une conférence de
presse donnée à Paris pour appeler François Hollande à agir et pour déplorer
le peu d`informations qui leur étaient fournies.
Tout comme les proches de Serge Lazarevic et Philippe Verdon qui, eux,
assurent n`avoir pas été informés par les autres familles.
Père du second, Jean-Pierre Verdon s`est dit "surpris" dans un entretien à
l`AFP. Fille du premier, Diane Lazarevic a également affirmé ne pas avoir été
informée par "les Satom". Mais ils n`ont pas commenté l`opportunité de la
démarche: "C`est long, on n`a pas de nouvelles..."
Pascal Lupart, président du comité de soutien de ces deux hommes, enlevés
dans la région d`Hombari alors qu`ils étaient en voyage d`affaires selon leurs
proches, s`est montré réservé : "Dans quel but cela est-il fait? Si on a
quelqu`un à interpeller, je ne pense pas que ce soient les ravisseurs".
"Vu la situation et le projet d`intervention au Mali, les otages restent
des boucliers. Nous voulons des actes et nous n`avons pas besoin de l`empathie
du Président de la République. Il a tous les outils en main pour faire
débloquer la situation", a-t-il ajouté dans un entretien téléphonique à l`AFP.
"On se doute bien que derrière tout ça, il y a de l`argent et que la France
ne veut pas payer", a regretté Mme Lazarevic.
Un septième français, Gilberto Rodriguez Léal a été enlevé en novembre dans
l`ouest du Mali. Il est entre les mains d`un autre groupe islamiste, le
Mouvement pour l`unicité et le jihad en Afrique de l`Ouest (Mujao).

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