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Sortie de crise : L’ADPS toujours à pied d’œuvre pour réunir la classe politique
Publié le lundi 10 decembre 2012  |  Le 22 Septembre


Grande
© aBamako.com par as
Grande marche citoyenne pour la libération du Nord organisée par le FDR-ADPS-COREN-Forces vives du Mali
11 octobre 2012. Bamako.


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Une semaine seulement après avoir réuni les regroupements politiques et la société civile au tour d’une table sur la crise que traverse notre pays, l’Alliance des démocrates patriotes pour la sortie de crise de l’ancien Premier ministre, Soumana Sako, est à pied d’œuvre pour amener à la classe politique à souffler dans la même trompette et permettre une appropriation nationale démocratique du processus de sortie de crise. Le samedi dernier, elle a réuni ces mêmes acteurs pour signer un Manifeste pour la nation.

Dans ce document de trois pages, perfectible, selon ses concepteurs, l’ADPS explique que le Mali est confronté aux quatre menaces principales suivantes, analytiquement distinctes mais enchevêtrées dans la pratique et nécessitant donc un traitement global. Il s’agit du péril sécessionniste, remettant en cause l’intégrité territoriale et l’unité nationale ; de la menace intégriste, sapant la laïcité de l’Etat et les fondements de la République ; de la menace sur la démocratie et enfin de la menace terroriste. Il s’articule autour de cinq engagements cardinaux et est destiné à servir de source d’inspiration tant pour les pouvoirs publics maliens que pour la communauté internationale.

Parmi ces cinq engagements, on peut citer le rejet la Plateforme politique d’autonomie du MNLA. Il ne s’agit que d’une déclaration déguisée d’indépendance sur fond de racisme par une minorité non élue menée par des dignitaires de cette même République qu’ils ont trahie et des déserteurs de l’Armée nationale dont le sort doit être réglé par le code de justice militaire; le refus de toute proposition visant à organiser des élections avant la libération des chefs-lieux administratifs du Nord et le retour de l’Administration et des Forces Armées et de Sécurité et la récusation du médiateur de la CEDEAO en la personne de Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso et recadrer les termes de référence du médiateur. En soumettant ce manifeste aux regroupements politiques, le président de l’ADPS, Soumana Sako a rappelé aux partenaires extérieurs, et particulièrement à nos voisins immédiats, membres ou non de la CEDEAO, que «dans le contexte spécifique actuel, la menace séparatiste qui met en péril l’intégrité territoriale du Mali ne saurait être dissociée de la menace terroriste et du crime transfrontalier organisé, tant l’une est consubstantielle à l’autre et les deux s’alimentent mutuellement à la manière de vases communicants ou de revolving doors (portes tournantes).»

Il faut signaler que tous les regroupements présents à cette signature ont manifesté leurs intérêts pour le document. Mais certains, comme le FDR, ont reporté leur signature au jour du meeting unitaire que la classe politique et la société civile organisera bientôt sur la question.

Yaya Samaké

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