Lutte contre le sida au Mali : La Première dame fait un plaidoyer #aBamako

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Lutte contre le sida au Mali : La Première dame fait un plaidoyer

Publié le lundi 10 decembre 2012 | Le Prétoire

© aBamako.com par A.S
Santé : journée de plaidoyer de la première dame
Jeudi 06 décembre 2012. Bamako. Au CSCOM de Kalaban Coro. Mobilisation des partenaires techniques et financiers autour de l`élimination de la transmission du VIH de la mère à son enfant.

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Dans le cadre du mois de la lutte contre le Sida, la Première dame, Mme Traoré Mintou Doucouré, marraine de la première semaine du mois de la lutte contre le Sida, a fait un plaidoyer en faveur de l’élimination de la transmission du Vih de la mère à l’enfant, au Cscom de Kalaban-coro. Elle avait à ses côtés le ministre de l’Action humanitaire, Dr Mamadou Sidibé, assurant l’intérim de son homologue de la Santé; de Malick Sène, Secrétaire général du Haut conseil national de lutte contre le sida et beaucoup d’autres invités de marque.

C’était sous un tonnerre d’applaudissements des élèves, que la Première dame a fait son entrée dans l’enceinte de la cour du Centre de santé de Kalaban-coro, avant de prendre place à la loge officielle.

Après les mots de bienvenue, le maire et l’imam de la commune ont montré leur joie et leur engagement auprès de la Première dame et du gouvernement pour lutter contre cette pandémie. Mais faut-il rappeler que le moment d’émotion de cette cérémonie à été l’intervention de Mme Dierma Oumou Diarra. Une intervention dans laquelle elle sollicite l’implication de Mme la Première dame pour l’approvisionnement régulier des centres de santé en médicaments car «nous ne pouvons pas résister à cette maladie sans ces médicaments» a-t-elle martelé. Il faut cependant savoir que Mme Dierma Oumou Diarra, infectée par le Vih, est mariée et mère de trois enfants qui vivent tous aujourd’hui sans le Vih, cela par ce qu’elle a accepté de se faire dépister et de se faire assister par le centre de prise en charge des femmes vivant avec le Vih.

Le ministre de l’Action humanitaire, Dr Mamadou Sidibé, assurant l’intérim du ministre de la Santé, a salué l’initiative du Haut conseil de national de lutte contre le sida et de tous ses partenaires, pour l’organisation d’une telle journée qui permet au citoyen lambda d’avoir des informations sur le sida. Il trouve que la campagne nationale de lutte contre le sida, notamment l’édition 2012, nécessite l’implication de tout le monde.

Pour Malick Sène, secrétaire exécutif du Haut conseil national de lutte contre le sida, le progrès enregistre est le résultat d’une volonté politique . Il dira également que le Mali est parmi les pays où la maladie est en train de prendre du recul, chose qui doit être félicitée et encouragée. Pour cela, il a lancé un appel aux partenaires techniques et financiers à continuer d’apporter leur soutien pour l’atteinte d’autres résultats. Pour finir, il a invité les jeunes à se rendre massivement dans les centres de santé pour se faire dépister car connaitre son statut sérologique est le meilleur aspect de la lutte contre cette maladie.

La Première dame, Mme Traoré Mintou Doucouré, dans son allocution, dira que la lutte contre le Vih nous interpelle tous, à quelque niveau ce soit. Avant d’ajouter que les pouvoirs publics l’ont d’ailleurs inscrit comme une priorité nationale. Elle dira même que le thème de cette année, à savoir l’objectif zéro, est un défi qui doit être relevé par tout le monde dans notre pays. Pour cela, elle dira qu’elle lance un vibrant appel aux autorités politiques et administratives, partenaires techniques et financiers, organisations de la société civile, secteur privé, autorités religieuses et traditionnelles, pour s’engager à stopper les nouvelles infections, briser le silence et les barrières qui font obstacle à la prévention, mais et surtout renforcer la prise en charge.

Mintou Doucouré pense également que la campagne nationale de lutte contre le sida, édition 2012, nécessite une forte mobilisation sociale et financière, en faveur des personnes infectées et affectées. Elle trouve également que l’implication des décideurs et de la communauté dans la prise en charge des personnes infectées et affectées est nécessaire. Au finish, Mintou Doucouré a lancé deux appels aux populations des campagnes. Le premier était d’inviter ses sœurs et filles à fréquenter de façon régulière les centres de santé, les Cscom, les hôpitaux, pour les consultations prénatales et le second était de les inviter à faire le dépistage du Vih sida.

seydou oumar n’diaye

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