Les concertations nationales qui s’ouvrent demain au Centre international de conférence de Bamako (CICB) pourraient se tenir sans le FDR, l’ADPS, la CSM et l’Assemblée nationale. Ils évoquent tous des raisons pour leur non-participation.
Nous avons fait un tour d’horizon au niveau des états-majors des différentes organisations sociopolitiques créées au lendemain du coup d’Etat du 22 mars 2012 pour savoir qui est partant et qui ne l’est pas. Notre tour a naturellement commencé par les premiers non partants officiels. Au Front uni pour la démocratie et la République, l’une de ses premières personnalités en l’occurrence Tiébilé Dramé nous a signifié la non-participation de son organisation. Le FDR qui a même rendu public un communiqué dans ce sens, s’insurge entre autres contre le maintien du second schéma par la commission d’organisation des assises. Un second schéma qui pourrait entrainer autant de bouleversements et contribuer à compliquer davantage la transition. Quant à l’ADPS de Soumana Sako, son secrétaire politique, Edmond Dembélé a été clair : « nous n’y participerons pas parce que nous n’avons reçu ni termes de référence, ni une invitation ». S’agissant des autres composantes qualifiées de pro-putschistes, elles y sont favorables. L’Alliance IBK-Mali 2012 par la voix de notre confrère Boubacar Touré se dit disposée à participer, étant attendu qu’elle s’est même battue pour la tenue de ces concertations. A la Copam, c’est le même son de cloche. Son président Younouss Hamèye Dicko, explique que ne pas participer c’est s’auto-exclure d’un débat national et que son organisation ne va pas arriver à cet extrémisme. En ce qui concerne la Convergence pour sauver le Mali (CSM), un de ses leaders en l’occurrence Housséini Amion Guindo indique que son organisation n’est pas partante, tout simplement parce qu’elle tient à ce que ces assises soient inclusives. L’honorable député Guindo d’expliquer que tant qu’un des acteurs sera exclu, pas question pour la CSM d’y participer et que tout laisse croire que le FDR n’est pas partant. Il a ajouté que les mêmes observations prévalent pour l’Assemblée nationale où une déclaration a été rendue publique dans ce sens. Donc pas question pour l’Assemblée nationale de prendre part à des concertations où tous les acteurs ne sont pas réunis.