Al Qarra - Le dialogue avant tout, une piste de plus en plus privilégiée dans le dossier malien. Alger, Nouakchott, Washington prône la voie de la négociation.
Paris Bamako et l’ensemble de la CEDEAO aussi mais ils se préparent à l’envoi d’une force militaire au Nord Mali.
Du côté de N’Djamena on se veut prudent. Une position exprimée par le président Tchadien en visite d’Etat en France à Paris du 4 au 8 décembre.
« il appartient aux maliens … »
Un dialogue inter malien est en cours pour parvenir à une solution négociée dans le règlement de la crise malienne.
Problème toujours pas de feu vert de l’ONU au plan d’intervention de la CEDEAO validée par l’Union Africaine. La participation du Tchad au plan d’intervention militaire dans le nord mali est avancée mais reste pour l’instant une hypothèse
« Nous n’avons reçu aucune requête de la CEDEAO…. »
Favorable au dialogue, le Tchad entend se démarquer de l’Algérie et de la Mauritanie opposés à l’usage de la force.
« Nous ne sommes pas opposés à une intervention militaire ….»
Durant son séjour en France, le président Tchadien s’est dit inquiet pour sur les risques de propagation du terrorisme et de l’insécurité dans la région du Sahel et son pays.