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Débats à l’hémicycle : Quelle choquée !
Publié le lundi 6 juillet 2015  |  Le Prétoire
Question
© aBamako.com par A.S
Question orale à l’assemblée nationale
Bamako, le 02 juillet 2015 l’honorable Oumar Mariko a interpellé le ministre Bocary Treta à l’assemblée nationale.




Il s’agit notamment des échanges entre le ministre de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile et l’honorable Dr Oumar Mariko. On a tous eu l’impression que les deux hommes avaient des dents l’un envers l’autre et qu’ils s’étaient préparés pour ne pas se faire de cadeaux.
Dans tous les cas, l’insécurité autour de laquelle étaient focalisés les débats est en réalité aujourd’hui une question épineuse et récurrente au Mali, malgré la signature de l’accord d’Alger. Au sud comme au nord, la sécurité des personnes et de leurs biens est menacée. Visiblement les questions posées par l’honorable Mariko ont amené le ministre Sada Samaké qui, en réagissant passionnément, a dérapé, tenant des propos désobligeants à l’endroit de son cadet député baroudeur. Ils sont passés carrément à côte de l’objet des débats à l’Assemblée nationale .La courtoisie a cruellement fait défaut.

Si l’on peut accuser l’honorable Mariko d’avoir fait fi du respect dû aux aînés, en le soumettant au paiement des dix noix de colas ; il ne demeure pas moins, que le ministre Sada Samaké a également pêché doit pour se faire excuser apporter ses dix colas à l’aîné que je suis .Il ne devrait pas accepter de faire le jeu de l’honorable député. Il n’a pas pu se mettre au dessus de la mêlée. C’est dommage, en tant qu’officier général et compte tenu de son expérience, le ministre devrait pouvoir faire preuve de réelle maîtrise de soi et éviter de transformer des débats aussi importants en séance de ping-pong .

A cause de cette attitude, les uns et les autres sont restés sur leur faim. Quelle choquée !

Il faudra désormais éviter un tel comportement qui n’honore pas le pays .Il faut que les responsables interpellés acceptent de s’assumer en répondant pleinement aux questions de manière à combler les attentes en termes d’information. Sans cela, à quoi serviraient alors les séances d’interpellation à l’Assemblée nationale ?

Tiémoko Traoré
Source: Le Prétoire

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