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Mali : l`ex-Premier ministre était un "point de blocage" (Sanogo)
Publié le mardi 11 decembre 2012  |  AFP


Arrivée
© aBamako.com par as
Arrivée du Président de la transition, Dioncounda Traore à Bamako
Vendredi 27 juillet 2012. Bamako. Aéroport de Bamako Senou. Le président de la transition accueilli à l`aéroport de Bamako par le premier ministre Cheick Modibo Diarra. Le premier ministre en compagnie du Capitaine Sanogo, président du CNRDRE


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Le capitaine Amadou Haya Sanogo, chef des putschistes maliens, a justifié mardi la démission forcée du Premier ministre Cheick Modibo Diarra, en le qualifiant de point de blocage qui n`avait aucun égard pour le peuple, dans un entretien à la télévision publique malienne.

Rien ne marchait avec Cheick Modibo Diarra comme Premier ministre, au lieu d`être le chef d`équipe pour conduire, il était quand même le point de blocage, a déclaré le capitaine Sanogo à l`antenne de l`ORTM.

Le capitaine Sanogo a également affirmé que l`ex-Premier ministre n`avait aucun égard pour le peuple et ne reconnaissait pas l`autorité du président de la République par intérim, Dioncounda Traoré.

Dans cet entretien, il assure que les putschistes n`ont pas contraint M. Diarra à démissionner. On ne l`a pas contraint, on l`a juste facilité. Contraint, c`est avec des forces de violences, a-t-il dit.

Le capitaine Sanogo assure que l`ex-Premier ministre va très bien, qu`il est chez lui depuis hier soir. Il dément que M. Diarra ait été placé en résidence surveillée à son domicile comme l`a affirmé à l`AFP mardi matin un membre de la famille de M. Diarra. Nous sommes dans l`obligation morale de la protéger. (...) Il n`est ni arrêté ni en résidence surveillée, a assuré l`officier.

Le capitaine Sanogo a par ailleurs démenti être opposé au déploiement d`une force internationale dans le nord du Mali, occupé depuis huit mois par les islamistes armés liés à Al-Qaïda.

Cela est complètement décousu, a-t-il déclaré, en référence à des allégations faisant état de son opposition au déploiement d`une telle force. Nous ne nous sommes jamais opposés à quoi que soit (...) Nous en avons besoin tant que ça peut sauver des populations maliennes, a-t-il affirmé.

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