Les résultats du Diplôme d’études fondamentales (DEF), session de juin 2015, ont été proclamés jeudi en fin d’après-midi sur l’ensemble du territoire. Ils étaient 217.515 candidats inscrits au niveau national. 204.560 s’étaient effectivement présentés. Au final, 67.535 candidats ont été déclarés admis, soit un taux national d’admission de 33,01% en régression par rapport à celui de 2014 qui était de 42,27%.
L’Académie d’enseignement (AE) de la région de Tombouctou a obtenu le taux national de réussite le plus élevé avec 61,63%. Celle de Dioïla affiche le taux le plus bas avec 18,24%.
Sur 29.224 candidats inscrits, 28.446 s’étaient présentés au DEF à l’académie d’enseignement de la rive gauche. 10.552 postulants sont déclarés admis, soit un taux de réussite de 37,07% contre 31,10% en 2014. Ici le Centre d’animation pédagogique (CAP) de Bamako-Coura affiche le taux d’admission le plus élevé avec 55,29%. Le plus bas taux a été enregistré au CAP de Banconi avec 17,87%.
Dès l’annonce de la proclamation des résultats, bien que l’heure de la rupture du jeûne était toute proche, les candidats ont investi les CAP et les différents centres d’examens où étaient affichés les listes d’admis.
Notre équipe de reportage s’est rendue à l’école fondamentale « Moribougou » de Boulkassoumbougou en Commune I du district de Bamako.
Accompagnés de leurs parents, amis et proches, les candidats ont pris d’assaut cet établissement scolaire pour y attendre les résultats du DEF durant près de 4 heures. Si certains candidats étaient fous de joie pour s’être ouvert les portes du secondaire, d’autres sont rentrés à la maison les larmes aux yeux. Dur apprentissage de l’échec scolaire pour ces adolescents.
Vendredi matin, le directeur du Centre national des examens et concours de l’éducation (CNECE), le Pr Mohamed Maïga, a commenté les résultats du DEF. Satisfait de l’organisation de l’examen cette année, le directeur du CNECE a estimé que la chute du taux national d’admission par rapport à l’année dernière ne traduisait pas une baisse du niveau réel des candidats. Elle est, de son point de vue, liée à nombre de facteurs internes et externes à l’école pa
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