Après le communiqué du conseil des ministres de vendredi soir. Ce n’est plus Abidjan mais bien ce qui a été décidé au cours de ce conseil, Berlin.
Toumani Djime Diallo
Toumani DjimeDiallo
Toumani Djimé Diallo, est désormais le nouvel ambassadeur du Mali en Allemagne, en remplacement de son excellence, Mme Bâ Hawa KeÏta en fin de mission.
Dans le SMS du désormais ex-directeur de cabinet de notre président, nous avons senti un élan jubilatoire. Tant mieux, puisqu’avec sa famille il va devoir quitter ce pays chaud, pauvre au quotidien, profondément englué dans les difficultés qui sont les siens, quand lui Toumani, était encore ambassadeur d’un autre président au Maroc, aux côtés du Commandeur des Croyants, le Roi Mohamed VI. Ambassadeur du Mali en Allemagne après l’échec de la lagune Ebrié, c’est la diplomatie malienne qui se frotte les deux mains, car son excellence Toumani Djimé Diallo gênait moralement et stratégiquement cette diplomatie du fait de sa très grande proximité avec les marocains, éternels rivaux des algériens, nos amis algériens, ceux – là qui, aident notre pays à se sortir de ses difficultés. Bon vent donc excellence.
Toumani Djimé aux côtés du président IBK, rassurerait-il les algériens, diplomatiquement parlant ? Non et absolument non. Le salut passait forcément par l’éloignement de ce cadre, proche du président de la République, des affaires de la République, parce que, on ne sait jamais qui est capable de quoi dans ce Mali d’aujourd’hui. Après tout, on est trahi très souvent que par les siens. Si nous jubilons de notre côté, c’est que, notre excellent doyen, n’apporte pas la preuve du contraire, sauf qu’il accable un autre confrère qui, aurait récemment publié un papier se rapportant à sa mise à l’écart. Mais mon Dieu, que vaut un ministre secrétaire général de la présidence d’une République, qui se retrouve très loin, à des milliers de kilomètres de son pays, comme ambassadeur, aux ordres non pas du président de la République, mais d’un ministre ? Bravo, tout compte fait, lorsqu’on sait que, dans ce Mali d’aujourd’hui, l’heure n’est plus aux fêtes et aux banquets, mais aux retroussements des manches. Bon vent donc excellence.
A suivre
Sory de Motti