Le Mali- Sud est devenu le nouveau foyer de terrorisme depuis une certaine accalmie au nord. Cette émergence de violence dans le sud du pays, coïncide curieusement avec le bras de fer Oumar Mariko- Sada Samaké. Et comme pour ne donner aucun répit aux autorités sécuritaires du Mali, les jihadistes chutent à Fakola, le village du député Oumar Mariko, avec la stricte consigne de ne toucher qu’aux symboles de l’Etat. Qui est derrière Fakola et pourquoi ?
rebellesMoins de deux semaines après l’attaque de Misseni, en 3è région, dans le cercle de Kadiolo, la horde jihadiste a continué ses pérégrinations dans les forêts avoisinantes, avant de rentrer à Fakola, le village du député Oumar Mariko, dans le cercle de Kolondièba. Contrairement aux localités auxquelles ils s’en sont jusqu’ici prit, les assaillants à Fakola, comme s’ils avaient reçu des consignes fermes, ne se sont attaquées qu’aux symboles de l’Etat, rassurant verbalement les populations de leur volonté de ne toucher personne. Curieux quand même non, que Fakola le village du député président de SADI soit visité par des terroristes sans verser la moindre goutte de sang ? Avaient-ils des consignes précises lorsqu’ils attaquaient la vieille bourgade et de qui venait cette consigne ? Iyad Ag Ghaly ? Plus de quarante huit heures(48) après l’attaque de son village natal, le député Mariko était toujours à Bamako, cherchant des poux dans des têtes glabres.
D’inquiétude, personne n’a entendu Mariko faire la moindre allusion sur la surprenante attaque dont a été victime son propre village. Et aujourd’hui, la question que l’on se pose est de savoir le pourquoi de l’attitude conciliante des assaillants avec les populations de Fakola.
Un clin d’œil d’Iyad à son ami Mariko ? Une multiplication d’attaques terroristes jusque dans le village du député, occupé à régler des comptes au ministre Sada Samaké. Peu avant l’ouverture des questions
orales à l’origine des violentes empoignades Mariko- Sada, nous nous sommes entretenus avec le député. L’entretien a tourné autour d’une interview que nous nous proposons de réaliser, avec échanges de contacts téléphoniques. Mais depuis, Oumar Mariko fait le mort, refusant de décrocher.
A suivre.
Sory de Motti