La Coalition Malienne des Défenseurs des Droits Humains (COMADDH) a organisé le samedi, 8 décembre 2012 à la Maison de la presse, la 3ème édition de la conférence sur les défenseurs des droits humains. La cérémonie présidée par Mamoutou Diabaté, président du forum des OSC, a enregistré la présence de Mohamed El Moctar Mahamar, président de la COMADDH et de sa Secrétaire générale, Mme Nana Sanou Kané.
A rappeler que depuis 3 ans, la COMADDH organise une conférence pour célébrer, le 9 décembre, l’anniversaire de l’adoption de la Déclaration sur le droit et la responsabilité des individus, groupes et organes de la société de promouvoir et protéger les droits de l’homme et des libertés fondamentales universellement reconnus.
Cette année, l’événement a coïncidé avec la crise politico-institutionnelle et sécuritaire qui sévit dans notre pays, avec son corollaire de manquements massifs aux droits humains. C’est ce qui explique le choix du thème : «Les défenseurs des droits humains et de la société dans trois temps : avant, pendant et après le conflit».
A travers cette conférence, la COMADDH entend faire connaître et partager les instruments internationaux, régionaux et nationaux régissant les défenseurs des droits humains au Mali, voire en Afrique et dans le monde.
Après l’intervention du président du forum des OSC, l’assistance a eu droit aux communications de Mohamed El Moctar Mahamar, président de la COMADDH, sur la situation des droits humains au Mali et de Mme Nana Sanou Kané, Secrétaire générale de la même Coalition, sur la situation des défenseurs des droits humains, singulièrement des femmes. Dans cette dernière communication, Nana Sanou Kané a évoqué notamment la tentative d’enlèvement de Mme Maïga Sina Damba, vice-présidente du réseau des femmes ministres et parlementaires du Mali (REFAMP). Les communications ont été suivies de questions-réponses et de témoignages des participants.
A retenir que la COMADDH a été portée sur des fonts baptismaux pour contribuer à la promotion et au respect des droits humains et pour assurer la valorisation, la promotion et la défense des promoteurs et défenseurs des droits humains.