Politique
Supervision du cessez-le feu au Mali : L’ONU va envoyer 40 observateurs militaires
Publié le vendredi 10 juillet 2015 | Le Débat

© Autre presse par DR
Le Commandant de la Force de la MINUSMA inspecte les stagiaires démineurs de la Mission à Kati Bamako, le 7 mai. Hier, le Commandant de la Force de la MINUSMA, le Général Jean Bosco Kazura, et une partie de son état-major, se sont rendus à Kati, au nord-ouest de Bamako, pour y assister aux exercices pratiques de fin de formation des techniciens des équipes de neutralisation des explosifs et munitions. |
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deuxième rencontre avec la presse, le représentant adjoint du secrétaire général des Nations-Unies, Arnauld Akodjénou a mis un accent particulier sur le nouveau mandat de la Minusma.
L’objectif de cette rencontre est d’engager des discussions entre la direction de la Minusma et la presse. Avec la résolution 2227 du 29 juin 2015 qui renouvelle le mandat de la Minusma jusqu’au 30 juin 2016, la mission orientera ses activités sur la mise en œuvre de l’Accord de Paix et la supervision du cessez-le-feu. A cette fin, le conseil de sécurité a validé l’envoie de 40 observateurs militaires et a augmenté l’effectif militaire autorisé de la Minusma de 11 200 à 11 240 a informé M. Arnauld rappelant la particularité de ce nouveau mandant qui envisage la mise en place d’un dispositif de sanctions en cas de violation du cessez-le-feu, d’obstruction de la mise en œuvre de l’accord de paix ou d’attaques contre la Minusma.
Selon le représentant adjoint du secrétaire général de l’ONU, la Minusma n’est pas un corps étranger au Mali car, explique-t-il, le Mali contribue aussi ailleurs dans les troupes des Nations-Unies.
Mieux, souligne le haut responsable de la Minusma, la résolution 2227 se justifie amplement, car le Conseil de sécurité des Nations-Unies considère la situation au Mali comme une menace qui va au-delà de ses frontières. Il a aussi annoncé qu’avec ce mandat, la Minusma, dans la limite des moyens à sa disposition, s’attellera à aider le gouvernement malien à gérer les quatre piliers essentiels que sont la Politique et institutionnel, la Défense et la sécurité, le Développement et enfin, la Réconciliation et la justice. A en croire Arnauld, la Minusma a rencontré des difficultés dans sa mission notamment logistiques et environnementales. « Pour nous, le fait le plus important demeure la mise en œuvre de l’accord de paix. Nous ne sommes pas au Mali pour faire la guerre, mais pour maintenir la paix », a-t-il fait savoir.
Fombus

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