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Kadré Ouédrago, président de la commission de la CEDEAO : ‘‘La CEDEAO ne permettra à quiconque de prendre la transition en otage’’
Publié le mercredi 16 mai 2012   |  Le Canard Déchaîné


Crise
© AFP par SIA Kambou
Crise Malienne: des ministres ouest-africains réunis à Abidjan
ABIDJAN. jeudi 12 Avril 2012, Des ministres d`Afrique de l`Ouest se sont réunis pour évoquer la crise au Mali et examiner la possibilité d`envoyer une force militaire régionale contre les rebelles touareg et groupes islamistes armés qui occupent le nord du pays.


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Après l’échec des négociations, entre les médiateurs de la CEDEAO et la junte militaire, autour de la durée de la transition et le choix de son président, et la décision, prise le 14 mai dernier, par le Chef de la junte militaire d’organiser une convention nationale à l’issue de laquelle le président de la transition sera choisi, la commission de la CEDEAO hausse le ton. A l’issue de la rencontre de ses chefs d’état-major, le 14 mai dernier à l’Abuja, elle menace de prendre, immédiatement, des alliés civils. Du moins, s’ils « ne réaffirment pas, au cours des prochains jours, leur engagement envers la transition ».

« La commission de la CEDEAO a observé avec une profonde préoccupation les déclarations et actions inquiétantes des membres du CNRDRE et de leurs associés civils au cours des derniers jours, qui tendent visiblement à interrompre la transition politique et à déstabiliser davantage la situation au Mali », indique la commission de la CEDEAO.
C’était, dans sa déclaration lue par son président, Désiré Kadré Ouédraogo, le 14 mai dernier, à l’issue de la rencontre de ses chefs d’état-major, tenue à Abuja, au Nigeria.

Surtout, ajoute t-il, au moment où le nord du pays est occupé par les rebelles. Et la commission de la CEDEAO de déplorer « le refus persistant du capitaine Amadou Sanogo et de la junte de concentrer leurs efforts sur le rétablissement de l’intégrité territoriale de la nation et leur interférence continue dans la transition, en particulier leur tentative de marginaliser le gouvernement de transition, sont extrêmement regrettables ».

Par « déclarations et actions inquiétantes », il faut entendre le refus de la junte militaire de laisser le président de la République par intérim, Pr Dioncounda Traoré mener la transition a s son terme ; c`est-à-dire les 12 mois à l’issue desquels, d’une le gouvernement de transition doit ord aniser, d’une part, la reconquête des régions du nord. Et, d’autre les élections : présidentielle et législative. D’où le ton ferme de la commission de la CEDEAO.

« La commission de la CEDEAO suit de très près la situation et ne permettra à quiconque (individus ou groupes) de prendre la transition en otage. Elles prévient encore une fois que si le CNRDRE et ses alliés civils ne réaffirment pas, clairement,au cours des prochains jours, leurs engagement envers la transition et ne s’y abstiennent de toute ingérence future, ils s’exposeront au rétablissement immédiat des sanctions ciblées qui avaient été prises à leurs encontre, par la conférence été prises à leurs encontre, par la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement le 2 avril 2012, mais levées après la signature le l’Accord-cadre du 6 avril 2012 ».

Ainsi, la commission de la CEDEAO se dit prête à déployer la force en attente de la CEDEAO, au Mali dès que le gouvernement de transition aura formulé la demande. Aux dernier es nouvelles, les médiateurs de la CEDEAO seraient de retour à Bamako, hier, pour d’ultimes négociations.

Au menu : la durée de la transition et le choix de son président.
Si ces négociations échouent, la commission de la se dit prêt prendre des sanctions ciblées contre le CNRDRE et ses alliés civils Immédiatement.
Oumar Babi

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