L’ancien patron de l’Union internationale des Télécommunication, Hamadoun Touré, serait le candidat du ‘’parti de l’Abeille’’ à la présidentielle 2018. C’est l’information que nous rapporte une source bien introduite. Selon elle, les tractations sont en cours pour préparer psychologiquement la ruche à cette nouvelle
Hamadoun Toure
Hamadoun Toure
Il semblerait que malgré la réussite du congrès tenu en mai dernier, il n’y a aucun candidat charismatique au sein de la ruche. D’autres sources soutiennent que cela va à l’encontre des ambitions de Soumeylou Boubèye Maiga, qui serait en embuscade pour porter les couleurs d’un grand regroupement de partis politiques qui ont en commun le courant social-démocratie dans un grand rassemblement dénommé « le Groupe de Gauche ». Le nouveau bureau de l’Adema issu du congrès travaille déjà à ce rapprochement avec la rencontre initiée avec des partis politiques avec lesquels l’Adema semble avoir quelque chose en commun. En attendant de voir les réactions des ‘’Abeilles’’ dans la ruche et celle de Boubèye aux aguets, Hamadoun Touré, qui était déjà pressenti à la Primature, semble avoir l’assentiment de bon nombre de membres du bureau national.
A suivre.
Situation humanitaire dans le cercle de Goundam :
8 500 personnes déplacées internes en difficulté
C’est le chiffre qu’a donné le président de l’association pour le développement du cercle de Goundam, Mohamed Fall, lors de l’assemblée Générale de la coordination des ressortissants de la région de Tombouctou tenue ce week-end au Cicb.
Selon lui, ces populations sont toutes des villages et communes rurales environnantes de la ville de Goundam, où elles ont trouvé refuge à cause de l’insécurité, des braquages, des enlèvements et des pillages qu’elles subissent de la part de bandits armés qui sévissent dans la zone. Mohamed Fall estime que ces populations ont besoin d’assistance et de secours, car ayant tout perdu avec les trois ans d’occupation qu’elles ont subis, cette nouvelle forme de banditisme inquiète plus d’un. Il en appelle à l’Etat et aux organisations humanitaires d’integrer ces populations dans leurs plans d’actions d’urgence.
Événements de mai 2014 à Kidal :
Le rapport de l’enquête parlementaire fin prêt
Le rapport de la Commission d’enquête parlementaire mise en place suite au voyage « historique » de Moussa Mara, alors Premier ministre, dans la ville de Kidal en mai 2014 n’attend que les derniers réglages, si l’on en croit l’honorable Oumar Mariko, membre de ladite commission. Au cours d’une conférence de presse de restitution, samedi, au siège de son parti, Dr Mariko a révélé que les travaux de cette commission prennent fin, en principe, ce lundi 13 juillet 2015. C’est ainsi dire que ledit rapport devrait être discuté lors de la prochaine session de l’Assemblée nationale, prévue en octobre prochain. Faut-il rappeler que cette commission a eu à écouter des personnalités qui ont joué un rôle dans ce voyage qui avait occasionné la mort de plusieurs dizaines de nos compatriotes vivant dans cette région alors tenue par des positions rebelles. Au nombre des personnalités qui ont dû certainement se faire cuisiner par les parlementaires, figurent l’ancien Premier ministre Mara, principal acteur du voyage, ainsi que l’ancien ministre en charge de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga. Dans les jours à venir, les Maliens seront enfin édifiés sur ce voyage dont l’issue les avait partagés entre orgueil, indignation et colère.
Tombouctou :
Un Ivoirien suspect arrêté dans la mosquée de Djingarey ber
Les forces de sécurité ont mis la main sur un suspect de nationalité ivoirienne dans la grande mosquée de Djingarey-Ber à Tombouctou. Cet homme qui se dit Imam d’une mosquée d’Abidjan a séjourné à l’intérieur de cette mosquée sans jamais se présenter à son homologue Ben Essayout, imam de Djingarey Ber, comme l’aurait voulu la coutume. C’est ce qui réveilla des soupçons à son encontre, qui lui valurent d’être arrêté pour en savoir davantage sur son identité et les raisons de sa présence en ces lieux saints. Il a été conduit par les forces de sécurité nationale et internationales pour des interrogations. Cet individu est mal tombé surtout en ce moment où des supposé djihadistes sévissent dans le sud, à la frontière ivoirienne. Pendant ce temps, nous devons prendre au sérieux la menace terroriste qui plane sur notre pays.
Insécurité à Bamako
Un vieux désœuvré assassiné à côté du siège entre de la Bceao
Décidément, la capitale malienne est devenue un No man’s land où chacun fait sa loi. La ville comme un Far West est à la merci de bandits armés, des dealers et autres narcoterroristes de tout acabit au nez et la barbe des forces de sécurité visiblement impuissantes devant le phénomène. Après les attaques à main armée, les braquages et autres, ce sont les assassinats qui sont à l’ordre du jour. Le plus récent est celui d’un vieillard de 70 ans, qui avait élu domicile entre le siège de la Bceao et celui de l’opérateur de téléphonie mobile Sotelma Malitel, dans la nuit du vendredi au samedi 11 juillet 2015. Ce vieillard d’ethnie sonrhaï ne passe pas inaperçu dans la zone, il est même devenu un symbole tellement il est remarquable. Il a été lâchement, froidement et sauvagement assassiné par des individus non encore identifiés. Il a eu sa gorge trouée et s’est vidé de son sang. La police qui a investi les lieux le lendemain matin a ouvert une enquête pour retrouver les responsables de ce crime odieux. Il est temps que des têtes tombent, car ce crime en est un de trop. Vivement la nomination de personnes responsables à la tête de nos services de sécurité.
Accord de paix : Le comité de suivi peine à accorder ses violons
Plus de trois semaines après la signature de l’accord de paix, le Comité de suivi n’a toujours pas donné d’échéance pour les premières actions à mettre en œuvre. Pendant ce temps, l’armée malienne s’est redéployée à Ménaka contre la volonté des groupes rebelles ; les attaques terroristes ont repris, elles ont même touché le sud du Mali, marquant le grand retour du groupe jihadiste Ansar Dine et de son chef, Iyad Ag Ghali. Face à cela, l’on ne sait plus à quel saint se vouer pour que le processus de sortie de crise dans notre pays puisse prendre son envol réel.
Axe Bamako-Abidjan !
Les contrôles routiers se multiplient au nom de la lutte antiterroriste
De tout temps, les contrôles routiers sur l’axe- Bamako-Abidjan ont constitué une revendication des transporteurs et des usagers qui les jugent intempestifs. Mais depuis qu’il y a la menace terroriste sur la Côte d’Ivoire, notamment après le communiqué provocateur attribué à Ançar Eddine du chef criminel Iyag Ag Ghali, les autorités ivoiriennes ont redoublé de vigilance. Des dispositions particulières ont été prises pour veiller sur l’axe Bamako-Abidjan considéré comme par la sécurité ivoirienne comme une source de hauts risques. Ce qui explique la multiplication des contrôles sur les routes qui mènent à Abidjan et du côté du pays du Président Alassane Outtara, on n’entend nullement desserrer l’étau. Bof, dura lex, sed lex (la loi est dure, mais c’est la loi). Il faudra donc supporter stoïquement ces nombreux arrêts et fouilles sur le corridor Bamako-Abidjan. Ça aussi, c’est contribuer à la lutte contre les narcodjihadistes.
Iyad Ag Ghali menace :
La vigilance doit être de mise
Ça recommence avec les menaces du chef terroriste malien le plus recherché du moment. En effet, le chef d’Ançar dine Iyad Ag Ghali veut en découdre avec les forces armées malienens et les Occidentaux vivant au Mali. Les appels à la prudence se multiplient au Mali, après l’annonce du chef d’Ançar dine. Les ambassades occidentales prennent très au sérieux les menaces du groupe jihadiste et elles multiplient les avertissements et les recommandations envers leurs ressortissants. Coïncidence, ces appels sont devenus particulièrement insistants depuis l’arrestation, il y a deux jours, d’un homme présenté comme un émissaire d’ Iyad Ag Ghali.
Comme quoi, le chef d’Ançar Dine Iyad Ag Ghali n’est pas prêt à renoncer à ses sales besognes pour regagner la République.
Opération coup de poing pour contrôler la viande proposée à la vente !
Panique chez les bouchers
L’opération coup de poing menée par les contrôleurs du service de l’élevage dans les marchés a provoqué la panique chez les bouchers. En effet, les difficultés d’approvisionnement et le renchérissement du coût d’acquisition de la viande évoqués ces derniers temps, ne doivent pas être des raisons de fourguer un produit d’origine douteuse aux consommateurs. C’est pourtant ce qui se passe, car la descente inopinée des services de contrôle vétérinaire a permis de rappeler à l’ordre – et au besoin de sanctionner – beaucoup de bouchers dont la viande, exposée à l’étal, ne comportait pas les indications nécessaires, notamment les tampons attestant que ladite viande est propre à la consommation. Même si, une fois n’est pas coutume, il faut quand même saluer ce geste de protection des consommateurs, tout en souhaitant qu’il soit pérennisé et généralisé à d’autres produits vendus dans nos marchés et même dans les rues. Des produits étalés à même le sol !
Révision exceptionnelle de la liste électorale Les électeurs se font désirer dans les centres
A quelques jours de la fin de la révision exceptionnelle des électeurs sur la liste électorale, le constat est très amer sur le terrain. Car les électeurs boudent cette opération cruciale pour les élections communales et régionales prévues pour le mois d’octobre prochain. Quelles sont les raisons de ce désintérêt des populations à se faire enrôler sur la liste électorale ? Pour un manque engouement des électeurs, toutes ces questions doivent fouetter l’orgueil de nos autorités.
Tous les articles d'actualités
