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Menace terroriste : Panique générale à Bamako
Publié le lundi 13 juillet 2015  |  Le Malien
Iyad
© Autre presse par DR
Iyad Ag Ghaly




L'alerte aura été très chaude durant le week - end. Dès le vendredi matin, les ambassades occidentales mettaient en garde leurs ressortissants. A l'Assemblée Nationale, ce fut le sauve - qui - peut. D'autres institutions et services publics tirèrent les rideaux.

Iyad Ag Ghali
Iyad Ag Ghali
Dans la mi – journée, toutes les mosquées furent mises sous contrôle et surveillance des forces de l’ordre. Des interpellations ont eu lieu à Badalabougou et Banankabougou. La veille déjà, un suspect avait été arrêté alors qu’il tentait de rentrer à Bamako. De peau noire, originaire du Nord, il serait lié à Iyad Ag Ghali.

Ce sont les réseaux sociaux qui avaient d’abord attiré l’attention. L’on y indiquait que la MINUSMA avait » libéré » ses agents le vendredi matin car il y avait une menace terroriste. Des rumeurs firent après état de l’entrée dans la capitale de voitures bourrées d’explosifs. En tout cas, Bamako était loin d’afficher une sérénité normale en cette matinée du vendredi 10 juillet.

Les ambassades occidentales ont immédiatement mis en garde leurs ressortissants. La prudence leur fut conseillée. » Evitez les lieux publics » tel était en substance le message à leur endroit. Quelques heures après, des institutions et services publics commencèrent à se vider.

L’Assemblée Nationale, quasiment vide ce jour, a vu ses quelques rares agents quitter les lieux. C’est aux environs de 13 heures, c’était la prière de vendredi, que les populations prirent la chose au sérieux.

Presque toutes les mosquées de Bamako étaient sous surveillance policière. A l’entrée de certaines d’entre – elles, il y avait même des fouilles. Comme ce fut le cas au Badialan, à Bamako – Coura Bolibana, etc. La cour du Centre Islamique a été interdite aux engins (motos et voitures). Dans l’après – midi, des informations ont fait état de l’interpellation de plusieurs personnes suspectes à Badalabougou (dans la mosquée proche de l’ancien commissariat du 4ème arrondissement) et à Banankabougou (dans une autre mosquée).

Tout cela ne semblait pas fortuit. Deux jours auparavant, rapporte t – on, un suspect avait été arrêté par les forces de sécurité. De peau noire, ressortissant du Nord, il tentait de regagner Bamako. Sur lui, des éléments compromettants (documents, argent, puces de téléphone,..) auraient été retrouvés. Il est accusé d’être un émissaire de Iyad Ag Ghali. D’ailleurs, des vidéos montrant Iyad appelant ses partisans du Nord et du Sud à la mobilisation ont aussi été trouvées sur l’homme. Aux dernières nouvelles, le suspect aurait délivré beaucoup de secrets. Toutes choses qui ont permis pour l’instant d’interpeller d’éventuels complices.



Situation Sécuritaire Préoccupante

A l’intérieur du pays, rien ne semble aller aussi. L’insécurité ne règne plus dans les seules régions du Nord. Des témoignages de populations font état de la présence d’hommes en armes presque partout. Le 6 juillet dernier, par exemple, des hommes armés ont été aperçus dans la localité de Santougoula, au sud de Yanfoila.

Le lendemain, 7 juillet, c’était le tour des villageois de Gallé (cercle de Kita) de recevoir la visite de bandits armés.

Dans la région de Mopti, le cercle de Bankass n’est non plus épargné. A cause de l’insécurité, le sous – préfet de Baye vient d’abandonner son poste. La menace jihadiste serait des plus vives dans la contrée. Les populations ont constaté l’abandon de poste de l’administrateur le 9 juillet dernier. Dans la région de Ségou, des jihadistes ont rôdé à la même période aux alentours de Tassimila, dans le cercle de Tominian.

Dans tous les cas signalés, les témoignages indiquent une ruée des jeunes désœuvrés vers les mouvements jihadistes. Raison évoquée généralement, le traitement de faveur réservé aux groupes rebelles à leur détriment.

Koné
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