Malgré les assurances données par les services concernés, de nombreux Maliens n’arrivent pas obtenir le précieux document. Et la colère gronde.
La presse locale de ce week-end rapporte que faute de passeport pour leur évacuation sanitaire en France, une vingtaine d’enfants malades du cœur risquent actuellement de mourir.
Les délais de délivrance ne sont pas toujours respectés, et de véritables grappes humaines prennent d’assaut très tôt, chaque jour, le bâtiment du service qui délivre les passeports à Bamako, la capitale.
Un député malien de la majorité présidentielle a même récemment mis les pieds dans le plat. Le docteur Oumar Marik a parlé de « magouilles », de « pots-de-vin » à payer avant d’obtenir le passeport. Le ministre malien de l’Intérieur avait tenu à lui répondre en défendant son administration tout en reconnaissant que des « brebis galeuses » existent partout. Mais hélas ici, des Maliens continuent de souffrir.
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