C’est au lendemain de la célébration de Noël 2009, plus précisément le 26 décembre, que le Parena, le parti du bélier, a organisé les assises de son 3e congrès ordinaire. Depuis cette date, plus rien. Alors que les instances du parti devraient se renouveler normalement tous les 5 ans. Pourquoi cette stagnation ?
Six longues années se sont écoulées sans que l’on ne sache exactement quand est-ce que le parti du grand bélier,Tièbilé Dramé siège en congrès pour la quatrième fois, autour des dignitaires des fédérations affiliées à l’enclos.
Un vide politico- statutaire qui pourrait fortement pesé sur la légitimité des membres du bureau Comité Directeur en poste depuis 2009. Ce, dans la conjoncture politique actuelle. Surtout quand l’on sait que, les jeunes du parti, continuant de faire leurs armes depuis, piaffent d’impatience et voudraient eux aussi, à la faveur des assises attendues, monter en grade. Mieux, ils veulent la revitalisation des instances de ce parti très politiquement mature.
Une revitalisation qui ne peut s’opérer qu’à travers l’installation de nouvelles instances. Une impérative politique qui s’impose donc aux béliers au regard de la position de leader de l’opposition extra-parlementaire que ce parti s’est adjugé de part l’activisme politique intense de son Président, l’honorable Tièbilé Dramé. Une réelle force que le Parena s’est créée, contrairement à sa faible représentation parlementaire. Tenez, un (1) seul élu national à l’image de Beredogo, son député élu à Kadiolo. Lequel est membre de la commission Education Nationale.
Aussi, le Parena témoigne son leadership extra- parlementaire par la récente lucarne ouverte à l’opposition malienne dans les colonnes de Jeune Afrique. C’est donc pour tout ça que le Parena se doit avantla fin de cette année, de convoquer son 4e Congrès. Sinon, que vaut
un parti politique qui snobe son propre congrès ?
A Suivre
Sory de Motti.