Déclaré mort, le président de la République est revenu presque pimpant de la Turquie où il était parti pour quelques jours. La rumeur de Bamako avait tué IBK du fait de son absence du pays. Selon des sources, cette « intox » serait l’œuvre d’un milieu politique qui voulait, à travers cette « mort imaginaire », distraire l’opinion nationale, tâter le pouls de pays.
Mais, ce qui a le plus renforcé la rumeur, c’est le silence du gouvernement qui devait communiquer sur ce déplacement du chef de l’Etat. Pis, à son départ, il n’a été précisé ni le motif du voyage ni le nombre de jours qu’il devait faire là-bas. A l’affût, des politiques avaient vite fait de propager cette « info » ravageuse pour un pays qui vient de sortir d’une douloureuse crise, comme pour dire que seul le pouvoir les intéresse.
En réalité, Bamako ( Dionconda Traoré a été deux fois victime de ces rumeurs notamment de la part du RPM qui a même fait passer un communiqué sur l’ORTM) aime colporter surtout quand une réunion regroupe le Premier ministre, des chefs militaires et de la sécurité. A qui profitait réellement la rumeur en cette période cruciale où des réformes sont en cours pour accompagner la signature de l’accord pour la paix ? Mystère !
Mais, une chose est sûre : « Toute âme gouttera la mort ». Telle est la volonté de Dieu.