Le Parena a tenu une rencontre d’échanges francs avec les paysans, sous le thème, Parena solidaire avec les producteurs de coton pour la bonne gouvernance au sein de l’UN-SCPC, le samedi 04 juillet 2015, au CICB.
Après avoir remercié et souhaité la bienvenue aux invités qui sont, entre autre, les partis politiques, la société civile, et à tout autre participant qui s’est donné la peine de venir participer à cette conférence DJEKAFô. Sans tarder, il entre dans le vif du sujet qui est cette problématique d’engrais de coton, qui est une grande préoccupation, aujourd’hui, de la population malienne, d’où lanécessité de cette rencontre organisée par le Parena, pour mettre les points sur les (I), afin que les maliens soient éclairés par rapport à leur droits spécifiquement à la santé.
D’après le président Tièbilé Dramé, une telle initiative n’est pas la 1ère fois et ne sera pas la dernière fois. Il rappelle que, depuis, ils entretiennent des débats sur la question des droits du peuple malien, à savoir la problématique de l’éducation, la santé, le droit de la famille et des enfants, depuis que le Mali n’était pas pris par les terroristes, les narcotrafiquants, les djihadistes, les rebelles.
Le Parena avait parlé de ses inquiétudes sur le nord du Mali. Mais malheureusement, il n’est jamais écouté par les pouvoirs, nous subissons les conséquences aujourd’hui, a dit le président Tièbilé
Dramé. Donc par rapport à ce sujet d’engrais, se taire pour le Parena, n’est pas digne. D’où la convocation de M. Bakary Togola, président de l’APCAM. En ce qui concerne ce sujet d’engrais frelaté dans notre pays, convaincu M. Dramé, de la véracité de cette information, avance ces arguments devant le président de l’APECAM Bakary Togola et les paysans. Pour lui, cette information ne doit plus être démentie, à partir du moment que le président de l’APECAM a adressé une lettre aux fournisseurs de venir reprendre ses engrais frelatés, le 21 mai 2015. En détenant ladite lettre dans sa main. Le 26 mai 2015, lors du conseil supérieur d’agriculture à Koulouba, le
président de la république IBK, a bel et bien dit que ce problème d’engrais frelatés est un problème éthique, très grave, qu’il n y aura pas d’impunité. Avant cela, le ministre en charge du département
avait en parlé que plus de 40000 tonnes d’engrais sont frelatés, il s’agit de M. Bocary Tréta, ministre du développement rural, au mois d’Avril. En outre, son homologue ministre ivoirien lui avait averti
sur cette question d’engrais frelatés, beaucoup d’arguments, il y en a. Les députés en ont débattu le 02 juillet 2015. Donc pour lui, il y a une défaillance de responsabilité. Ainsi, il recommande la
démission des personnalités qui occupent ces postes, précisément Bocary Tréta, ministre du développement rural, et Bakary Togola président de l’APECAM. Car, ces engrais ne sont pas conformes aux normes de la CEDEAO. Il soulève aussi la question du prix de l’avion qui est toujours méconnu, une entreprise BBJ créée pour l’entretien de l’avion jusqu’aux USA, les fonds qui fonctionnent ce BBJ, les actionnaires toujours méconnus. Pour lui , il y a de la corruption
et de la non transparence. C’est sur ces mots qu’il déclare l’ouverture des travaux. Beaucoup d’échanges ont eu lieu après l’intervention de Bakary Togola, qui montre son refus catégorique de
démissionner de son poste, met en garde le président Tièbilé, riposte qu’il a parfaitement joué son rôle sur ce sujet. Que ce n’est pas une 1ère fois, que le marché du Mali est inondé des produits de mauvaises qualités d’engrais. Un ensemble de paysans du côté de leur président l’acclame après chaque point. Quelques élus sont intervenus et quelques représentants des paysans, chacun se défendent comme ils peuvent, et s’embourbe dans la salle.
Bassala Touré stagiaire.