Les journaux burkinabè de ce mercredi se sont focalisés sur la commémoration, mardi, de la fête de l’indépendance du Burkina Faso et sur la situation au Mali avec la démission du Premier ministre, Cheick Modibo Diarra.
Le quotidien gouvernemental Sidwaya s’exclame : «Démission de Cheick Modibo Diarra : Victoire du camp Sanogo !», alors que le quotidien privé Le Pays s’interroge à ce sujet : « Que gagne le Mali ? ».
Pour sa part, L’Observateur Paalga, dans sa rubrique « Regard sur l’actualité », titre : « Démission de Cheick Modibo Diarra : On est en plein bazar».
Selon ce journal, hier 11 décembre 2012, Blaise Compaoré, le médiateur dans la crise malienne, devait avoir les pieds à Koudougou (Centre-ouest du Burkina Faso), mais sans doute la tête à Bamako.
« Alors qu'il s'apprêtait à commémorer le 52e anniversaire de l'indépendance avec les Koudougoulais, soudain, la nouvelle tombe, drue, tard dans la nuit : le Premier ministre, Cheick Modibo Diarra, a rendu le tablier. Ou plutôt, il a été contraint de quitter la primature », écrit L’Observateur Paalga.
A propos de la fête de l’Indépendance, Sidwaya affiche : « La nation souffle ses 52 bougies » et relate que l’évènement a été célébré, le mardi 11- Décembre 2012 à Koudougou, chef-lieu de la région du Centre-Ouest, à travers une grande parade civile et militaire, présidée par le chef de l’Etat, Blaise Compaoré.
De son côté Le Pays arbore à sa Une : « 11 décembre : La parade militaire et civile comme apothéose ». Il renchérit avec un commentaire intitulé : « Un nouveau départ pour Koudougou ?».
En effet, selon Le Pays, la ville de Koudougou a enfin vécu sa part des festivités commémoratives de la proclamation de l’indépendance du pays.
« Célébré à tour de rôle dans les chefs-lieux de région du Burkina Faso, l’événement avait été différé d’un an pour diverses raisons. Promesse a donc été tenue hier mardi 11 décembre par les ressortissants du Centre-ouest », commente le journal, précisant qu’en dehors du faste habituel, la commémoration a revêtu, cette fois-ci, la réhabilitation au triple plan politique, économique et infrastructurel de toute une région.