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© aBamako.com par momo
Inauguration du nouveau siège de Ecobank. Bamako, le 12 juin 2015, l’institution financière Ecobank a inauguré son nouveau siège sous la haute présidence de son excellence Ibrahim Boubacar Keita Chef de l’Etat. |
Alors que nos yeux sont désormais rivés sur la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation, c’est un autre feuilleton qui s’ouvre dans notre pays avec les folles rumeurs qui circulent ces derniers temps sur le mauvais état de santé du président IBK. D’aucuns susurraient qu’il serait malade et que c’est dans cette optique qu’il se serait rendu en Turquie. D’autres l’avaient donné pour mort.
Depuis un certain temps, de folles rumeurs se font, de plus en plus, persistantes sur le mauvais état de santé du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK). Sa longue présence en terre turque a laissé dire à certains qu’il était mort.
Dans certains milieux politiques, notamment de la mouvance présidentielle, d’aucuns avaient commencé à se réjouir et lorgner du côté de Koulouba. Peut-être serait-ce le cas du président de l’Assemblée nationale, Issaka Sidibé, qui allait succéder à IBK au cas où il était mort. En tout cas, l’affaire a fait grand bruit, mais revoilà IBK de retour de la Turquie, comme le dirait l’autre, «en chair et en os», au grand bonheur des Maliens qui, avec les rumeurs qui circulaient, étaient perplexes.
Comment peut-on donner quelqu’un pour mort, de surcroît un président de la République, alors qu’il est bel et bien vivant ? Tout porte à croire qu’IBK a longue vie. D’ailleurs, à qui profiterait le décès du président de la République à l’heure actuelle et dans les conditions difficiles que nous vivons ? Pas au Mali et aux Maliens. Ce serait plutôt un chaos pour notre nation qui «se cherche actuellement».
Non seulement il y aurait un chamboulement des institutions de la République, mais aussi ce serait un coup dur pour le processus de paix et réconciliation amorcée. Sans oublier que cela aurait semé la confusion et la terreur avec les menaces jihadistes qui planent sur le pays. Ce serait également un retour à la case départ avec les acolytes du capitaine-général Sanogo qui se seraient installés pour libérer leur mentor. Imaginez un peu le scénario !
Nous devrions prier pour que nous éviter un tek scénario catastrophe !
Bruno E. LOMA
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