Le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceau, Mahamadou Diarra a présidé la cérémonie de lancement du Projet « Justice Prévention Réconciliation le Mardi 14 Juillet 2015 à l’Hôtel Radisson de Bamako.
Le JUPREC est un projet qui a été Initié par le consortium Avocats sans frontières Canada (ASFC), le Centre d’étude et de coopération Internationale (CECI) et l’Ecole Nationale d’Administration Publique du Québec (ENAP).
D’une durée de cinq ans, le projet JUPREC vise ultimement à ce que l’accès à la justice des personnes affectées par la crise soit renforcé en vue d’un respect optimal de leurs droits dans un contexte de restauration de la paix et de la stabilité au Mali, notamment par le biais du renforcement des acteurs de la justice et de la société civile malienne.
Le projet JUPREC s’est assigné pour mission de concilier les exigences de paix et de réconciliation avec le besoin de justice des victimes. Il couvrira pour son début, le District de Bamako et la région de Koulikoro. Il s’étendra ensuite sur les régions du Nord du Mali de façon progressive.
Le Projet JUPREC travaillera sur trois front complémentaires pour contribuer au respect des Droits humains au Mali. Le JUPREC a opté pour une approche qui met les partenaires maliens au coeur des orientations du projet et fait d’eux les maitres d’ouvres des activités.
Le projet contribuera à faciliter l’accès à la justice des femmes, des mineurs et autres personnes affectées par la crise malienne. Il travaillera également au respect des droits des victimes de la crise dans le contexte de restauration de la paix et de la stabilité au Mali.
Cet ambitieux programme permettra aux organisations de la société civile malienne de contribuer de façon accrue au respect des droits des personnes affectées par la crise dont les femmes et les enfants.
Le JUPRE est un projet qui repose sur trois composantes avec deux volets chacune. La première composante est la protection et la défense des droits des personnes affectées par la crise et d’autres personnes vulnérables dont les femmes et les mineurs. Cette composante a pour volets, la prévention des violences basées sur le genre et l’aide juridique et assistance judiciaire.
La deuxième composante du projet JUPREC est la lutte contre l’impunité et la corruption. Cette composante a pour volets, le litige stratégique, la gestion de l’intégrité et la lutte contre la corruption.
La troisième composante du projet est la prévention et la réconciliation qui a pour volets, le dialogue social et la justice transitionnelle.
L’importance de ce gigantesque projet a mobilisé des acteurs de la défense des droits humains au Mali et plusieurs partenaires. Ce projet dont la vision complète celle du département de la justice et des Droits de l’homme a également mobilisé le gouvernement du Mali.
Le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mahamadou Diarra qui a présidé la cérémonie de lancement du projet a promis l’accompagnement de ce projet jusqu’au succès par le gouvernement du Mali car il aide le ministère dans l’accomplissement de sa mission. Il a exhorté les partenaires maliens de tout mettre en oeuvre pour que ce projet puisse atteindre ses objectifs. Le Ministre, DIARRA a également salué la stratégie adoptée par ce projet qui est : le faire faire. Selon lui cette stratégie met les acteurs maliens qui maitrisent le sujet au coeur de l’exécution du projet.
La Présidente de WILDAF Mali, Bouaré Bintou Founè Samaké qui représentait à la cérémonie, les organisations de la société civile malienne bénéficiaires de ce projet, a assuré les partenaire de la bonne exécution de ce projet par les acteurs maliens.
Le chef de mission du projet JUPREC s’est réjouit du lancement de ce projet qui selon lui touche les causes profondes de la crise et aussi ses conséquences.
Tous les acteurs du domaine de la défense des Droits Humains au Mali ont souhaité bon vent au projet JUPREC.
Fsanogo/abamako.com