Activement recherché par les services de renseignements, le chef d’Ansar dine reste introuvable. Très mobile et prudent, Iyag Ag Ghali se déplacerait en permanence entre son bastion de l’Adrar des Ifhogas, au nord de Kidal, et le sud de la Libye.
Sa femme, elle, se trouverait à Tinzaouaten, près de la frontière avec l’Algérie. Enchainant les frappes ciblées contre les chefs jihadistes de la région, les responsables français cherchent toujours à « neutraliser » Iyad Ag Ghali, dont plusieurs proches ont déjà été éliminés (dont Abdekrim el-Targui, en mai, et Mohamed Ali Wadoussène, le 5 juillet. « Si on peut le taper, on le tapera », affirme-t-on à l’Elysée, sans cacher les difficultés à localiser cette HVT( High-value target), « cible de haute valeur » dans le jargon militaire, nous informe notre confrère du magazine Jeune Afrique.