Le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Dramane Dembélé, et ses homologues des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Mohamed Ali Bathily, de la Sécurité et de la Protection civile, Sada Samaké, de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Abdoulaye Idrissa Maiga, ont visité, mardi, le site des logements sociaux de N’Tabacoro. Ils étaient accompagnés du gouverneur de Koulikoro, Allaye Tessougué, et des préfets. Les ministres entendaient faire le point avec les habitants de la zone de N’Tabacoro et celle de N’Tabacoro Sud ou extension, afin de définir comment ces deux zones ont été exclues de l’expropriation et pourquoi elles continuent d’être occupées.
La délégation s’est tout d’abord rendue dans la zone de N’Tabacoro. Ici, les membres du gouvernement ont rencontré le président de l’Association « Fasodjékabara », Mohamed Koné. Depuis 2008, rapporte celui-ci, la rumeur court sur une expropriation de la zone. « Mais depuis quelques jours seulement nous en avons eu la certitude », explique-t-il en jugeant la situation très difficile et délicate. Avant de s’installer à N’Tabacoro, ces habitants résidaient à Sokoniko et dans la zone aéroportuaire.
« On nous a fait savoir qu’on ne pouvait rester sur ces lieux car ils appartenaient à l’Etat. Et c’est ensuite qu’on nous a recommandé de créer une association afin de nous donner un endroit légal. Cet endroit c’était la zone de N’Tabacoro », a indiqué Mohamed Koné.
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