Face à de nombreuses difficultés que vivent les populations du nord, les membres du mouvement pour la république et la paix durable ont tenu une conférence de presse, le samedi 12 mai 2012 à la maison de la Presse, pour dénoncer les aspects qui ont entrainé et contribués à aggraver la crise au nord du Mali. Cette conférence a été animée par M. Malick Mahamane Diallo, le président du MRPD qui avait à ses côtés les autres membres du Bureau en présence de M. Saïdou Diallo, maire de la commune urbaine de Gao.
En effet, le nord du Mali constituant 2/3 de notre territoire est aujourd’hui sous l’occupation des groupes rebelles, parmi lesquels le mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), des islamistes qui veulent imposer de charia dans cette zone et de laïcité partout au Mali, Acqmi ... Par rapport à cette situation, les organisateurs se sont engagés à déclarer que l’Azawad n’a jamais exister à moins que le mouvement national pour la libération de l’Azawad, mais seulement une couverture pour démilitariser cette région afin de s’adonner à leurs activités entre autres les trafics de drogue et d’armes, des prises d’otages… « Les vraies raisons à notre avis résident ailleurs, à savoir la course effrénée et délirante entre les puissances étrangères et firmes multinationales pour le contrôle du nord pour des considérations géostratégiques ou économiques avec la complicité d’une mafia locale spécialisée ces dernières dans le trafic de stupéfiants et les prises d’otages. » ont avisé les intervenants. Pour paraphraser cet aspect, le conférencier dira que depuis la signature du pacte national en 1992, une discrimination positive a été faite à la faveur du nord en particulier les populations Touaregs qui ne constituent que moins de 10% de la population du nord. « Les Touaregs ne sont victimes d’injustice, ni de discrimination encore moins de mauvaise gouvernance comme veulent le faire croire ceux du MNLA » précise-t-il en poursuivant que « quant aux djihadistes, ils n’ont aucune revendication qui résiste à l’analyse car le Mali ne saurait admettre la laïcité au sud et la charia au nord sous l’égide de quelques aventuriers qui ne savent rien de l’islam. » A cette occasion, les membres MRPD ont dénoncé le silence inertie de la communauté international particulièrement l’union africaine, la Cédéao et aussi la complicité de certains pays comme la France, la Suisse, l’Algérie, la Mauritanie entre autre.
A la faveur de cette rencontre les ressortissants du nord, ont témoigné que la situation s’aggrave du jour en jour car pour eux, ces habitants se trouvent aujourd’hui désespérer, démoraliser et se sentent abandonnés par les autorités qui ne pensent qu’à eux même.
Selon Abdoul Harouna Maiga dit Kass, animateur de la radio Nata de Gao, le plus alarmant est aussi l’insuffisance de moyens de communication puisque la télévision nationale n’existe plus ainsi que les Station Radio locale et les seuls réseaux de communication qui restent, sont ‘’Orange’’ et ‘’Malitel’’. A cet effet, certains jeunes de cette localité ont désespérément rejoint les rangs des rebelles pour survivre tant disque d’autres s’apprêtent à s’organiser pour défendre leur territoire et leurs biens. « Notre mouvement s’attèlera à l’organisation des populations à la résistance populaire pour la libération du nord en priorisant la récupération des jeunes pour empêcher qu’ils ne soient enrôlés par les forces occupants. » ont déclaré les membres du MRPD. Face à ces inquiétudes, le MRPD à travers une déclaration lance un appel à la Communautés internationales de droit de l’homme et demande à l’armée Nationale d’engager un combat d’honneur pour récupérer le nord.