Le Premier ministre, chef de gouvernement, S. E. Modibo Kéita, à l’occasion de la fête de ramadan à Koulouba le vendredi 17 juillet 2015, a souhaité que le président de la République impulse les conditions d’un développement harmonieux.
Monsieur le président de la République, chef de l’Etat,
Monsieur le président de la République,
Je réunis, dans un profond respect, toutes les personnalités ici présentes, en les distinguant de leurs titres et du rang qu’ils méritent.
Monsieur le président de la République,
C’est un grand honneur pour moi de m’adresser à vous en ce jour béni ; jour de l’Aid el-Fitr ou de rupture, jour de concorde, au nom du gouvernement de la République du Mali qui évolue sous votre éclairée conduite.
C’est le moment, Monsieur le président de la République, de dire que nous formulons le vœu le plus ardent pour que nous puissions encore nous retrouver dans un état, absolument, favorable de développement de notre pays.
Ce sont donc des vœux de bonheur, de bonne santé, de concorde, pour vous permettre d’accomplir la mission dont vous avez été investi par le peuple du Mali. Cette mission, vous vous en acquittez de façon admirable dans la limite de toutes vos possibilités. Nous avons l’honneur, à vos côtés, de contribuer à atteindre ces objectifs ; afin de répondre aux attentes du peuple du Mali.
Ces attentes, Monsieur le président de la République, évoluent dans un triangle ; à savoir, aujourd’hui, la sécurité de toutes les personnes et de leurs biens, la restauration de la paix ensuite, toutes les activités permettant d’apporter une réponse satisfaisante à l’amélioration des conditions de vie et d’existence de notre peuple.
Enfin, Monsieur le président, le troisième sommet de ce triangle, c’est comment construire une société de justice et d’équité dans une démarche de bonne gouvernance.
L’année que nous traversons à été marquée, incontestablement, par des succès à votre actif, Monsieur le président de la République. Je ne citerai que la conclusion d’un accord pour la Paix et la réconciliation au Mali qui offre, à tous les enfants de ce pays, la possibilité de se retrouver.
Vous en avez assuré un leadership incontestable avec l’accompagnement de la communauté internationale, sous l’égide de l’Algérie.
Après ces vœux, après ces observations, Monsieur le président de la République, permettez-moi de vous dire que notre peuple n’est pas un peuple d’excès, que notre peuple à le secret de la retenue, que note peuple sait que le pouvoir, lui-même, doit conserver une parcelle de sa puissance, à se limiter.
L’appel que nous lançons, Monsieur le président, avec votre permission, c’est de dire que les femmes et les hommes de ce pays se croient, se considèrent comme les artisans d’une même œuvre.
Devant le tisserand s’étend une longue chaîne de fils, mais qui restera une longue chaîne de fils informe, tant que la trame ne traverse pas pour faire l’étoffe.
Par conséquent, mettons-nous ensemble pour que nous puissions construire une étoffe faites des aspirations de notre peuple, allant dans le sens du bonheur de tout le monde.
Monsieur le président, mes vieux les meilleurs.
Ce sont ceux du gouvernement de la République du Mali.
Merci.