La communauté musulmane a célébré la fête de l’aïd el fitr le vendredi 17 juillet sur toute l’étendue du territoire national du Mali. Une fête qui vient sans doute de se dérouler dans la pauvreté pour la plupart des maliens.
Du Burundi au Burkina Faso en passant par Dakar et Kigali, la gouvernance africaine a étalé en une semaine des visages contrastés
Le grand péril ne chasse pas tout à fait les grands principes, mais il déplace tout au moins ceux-ci dans l’ordre des priorités. Le constat est assez facile à établir en consultant la récente actualité. Le Nord, naguère arbitre sourcilleux de l’observation de l’orthodoxie démocratique dans les pays du Sud, se montre désormais économe dans l’expression de sa sévérité. Il relève, met en garde, admoneste, avertit, insiste sur le respect des règles et des engagements, laisse sous-entendre de possibles sanctions, puis s’en retourne à ses préoccupations les plus pressantes.
Qui actuellement ont pour noms la crise en Ukraine et ses développements imprévisibles que les sanctions occidentales contre la Russie n’ont pu amoindrir ; la situation en Grèce qui a fait apparaître de profondes lignes de fractures quasi idéologiques à l’intérieur de l’Union européenne et pour laquelle la solution trouvée ne concerne que le très, très court terme ; et le danger terroriste, plus particulièrement la menace djihadiste, qui gagne autant en intensité qu’en complexité au point de ressembler aujourd’hui à un sinistre tonneau des Danaïdes dont les Etats victimes s’épuisent à boucher les trous.
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