Quel que soit le pays et son degré d’ouverture, parler de la santé du président ou du premier ministre relève du secret d’état. Il faut parfois qu’ils flirtent avec l’irréversible pour enfin communiquer sur leurs états de santé. Le sujet intéresse car de la vie dite privée du président dépend l’équilibre à court et moyen terme de la nation. Certains pays utilisent des outils de communication mieux élaborés pour s’exprimer sur le sujet. D’autres pays comme le Mali n’ont rien prévu à ce niveau et sont obligés d’improviser en cas de soucis majeur semblable à la vague de rumeurs de ces dernières semaines au Mali sur l’état de santé du président IBK qui avait été donné pour mort en Turquie en marge d’un déplacement dans ce pays.
Si l’on peut craindre les corolaires de l’incapacité d’un président à assumer sa fonction pour quelque motif que ce soit (décès, maladie, accident ou perte de mémoire), la constitution malienne encadre bien cette particularité de la vie de la nation. Pour en parler nous avons invité deux personnalités maliennes de la diaspora française. Il s’agit d’Abdoulaye Ba, président de l’APSM et Alassane Keita, secrétaire général de l’UDA membre de la mouvance présidentielle malienne. Sur notre plateau, ils donnent des indications sur l’origine de la rumeur et aussi la suite à donner par la constitution en cas de vacance du pouvoir.
Le second thème étant la pénurie de passeport au Mali, ils déplorent chacun cet état de fait tout en situant les responsabilités. Des pistes de solutions sont apportées par Abdoulaye Ba.
Elijah de BLA