Le Mali est une terre d’entraide et de solidarité. C’est dans cette optique que la première dame Keita Aminata Maïga, à la tête d’une forte délégation, a rendu visite aux élèves du centre d’apprentissage « Jigiya Kalanso » sise à la Cité Unicef de Niamakoro. Objectif : s’enquérir des conditions de travail de ces personnes qui sont membres à part entière de notre société. Cette visite est une initiative du FAFPA. C’était le mardi dernier.
Le président de la République du Mali Ibrahim Boubacar Keita, depuis son accession à la magistrature suprême a fait de la lutte contre l’exclusion son cheval de bataille. Fidèle à ce principe, la première dame du Mali Keita Aminata Maïga, a rendu visite à l’école « Jigiya Kalanso » de Niamakoro Cité Unicef qui a pour vocation la formation des sourds-muets. Dès son arrivée au centre d’apprentissage, elle a eu une séance de travail avec le directeur Moussa Sanogo.
Après la séance de travail, elle a visité la salle de coiffure et d’esthétique. Elle dit avoir été impressionnée par la capacité de ces jeunes filles à vite apprendre. Avant de quitter les lieux, la première dame s’est confiée aux journalistes : « je suis heureuse aujourd’hui, cette formation va vous garantir un avenir meilleur pour ces jeunes et je ne ménagerai aucun effort pour que ces structures puissent émerger, je vais m’investir personnellement en prenant attache avec les départements concernés », a-t-elle indiqué avec une mine qui donne de l’espoir.
Le directeur du centre Moussa Sanogo s’est dit honoré par cette visite, car a-t-il souligné, c’est la première fois qu’une haute personnalité de la République vienne vers cet établissement qui pourtant joue un grand rôle dans notre société. Et de poursuivre que beaucoup de ces sourds-muets ont pu s’insérer dans la société, mais le principal problème reste l’orientation des enfants après le DEF.
Pour concrétiser la réinsertion des handicapés auditifs, le FAFPA en collaboration avec Abdoulaye Cissé, président du syndicat des coiffeurs, a décidé de prendre en charge la formation de 23 filles et de 20 garçons.
Badou S. Koba