Utilisation des réseaux sociaux sur les lieux de travail: Quand Facebook joue sur la rentabilité des employés

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Publié le vendredi 24 juillet 2015 | Le Tjikan

Un outil de communication efficace et très pratique, le réseau social Facebook est aujourd’hui utilisé par des millions de Maliens, à l’instar des autres citoyens du monde. Mais son utilisation abusive par certains employés à des heures de travail, fait de plus en plus grincer des dents.
Le réseau social Facebook créé en 2004 par l’étudiant américain Marck Zuckerberg, en l’espace d’une dizaine d’années, est devenu un outil de communication incontournable, prisé par des millions de personnes à travers le monde. Gratuit et très pratique, du moins à condition d’avoir une connexion internet, Facebook permet à ses utilisateurs de communiquer par textos, de partager des photos et des vidéos sur la toile. Ainsi que leurs opinions sur n’importe quel sujet de la vie avec les autres internautes et même faire des appels vidéo à travers Messenger entre autres. Une aubaine pour les populations d’un pays comme le Mali où le coût de la communication téléphonique demeure relativement élevé. Cependant malgré ces atouts, force est de constater que la vulgarisation de l’usage des réseaux sociaux, en l’occurrence Facebook, dans les pays comme le Mali, commence de plus en plus à donner naissance à de nouvelles pratiques qui impactent négativement sur la rentabilité de certains employés sur les lieux de travail. Connectés sur ordinateur, Tablettes ou Smartphones, il n’est pas rare de surprendre, à des heures de travail, certains employés les yeux rivés sur leur page Facebook, dans leur bureau. Et souvent, pour rien de sérieux. Car la plupart des cas, si ce n’est pour échanger avec des copines, copains et autres, c’est pour commenter les photos publiées entre autres.
Autrefois si c’étaient les jeux qui distrayaient les employés, de l’avis de plusieurs chefs d’entreprise ou de services publics, aujourd’hui c’est plutôt l’utilisation incontrôlée de Facebook, qui joue de plus en plus sur la qualité des prestations.
Science sans conscience n’est que ruine de l’âme disait un grand philosophe.

Fatoumata Fofana