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Leçon de morale du Capitaine Sanogo à Cheick Modibo Diarra : Cheick Modibo serait mal poli à l’égard du président Dioncounda
Publié le jeudi 13 decembre 2012  |  Le Prétoire




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L’ex Premier ministre Cheick Modibo Diarra ne respectait pas l’autorité du président de la République par intérim, Dioncounda Traoré. Il voyageait et logeait dans les hôtels les plus luxueux de la planète terre sans informer qui que ce soit et au frais de l’Etat. Tels sont les arguments avancés par le Capitaine Amadou Haya Sanogo pour expliquer les raisons de la démission forcée de l’ex Premier ministre Cheick Modibo Diarra.

Dans son argumentaire, le capitaine Amadou Haya Sanogo a laissé entendre qu’avec l’ancien Premier ministre Cheick Modibo Diarra, rien ne marchait. Il était devenu presqu’un point de blocage pour la bonne marche de la transition démocratique en cours. Cela de par son comportement arrogant. Car pour lui, Cheick Modibo était un Premier ministre qui n’avait aucun égard pour le peuple quant on s’en tient à ses propos où il dit ne pas savoir à qui il va remettre sa démission. En plus, il ne reconnait pas l’autorité du président de la République par intérim. Donc, nous qui avons posé l’acte avons le devoir de remettre les choses dans l’ordre. Autre comportement dérangeant de Cheick Modibo aux yeux de Sanogo, ce sont ses voyages incessants et son hébergement dans les hôtels les plus luxueux de la planète. Il y avait un blocage au niveau du gouvernement qui ne dit pas son nom indique le chef des putschistes de mars 2012. «Quand un Premier ministre est aussi ambitieux jusqu’à désigner le dernier planton dans un service. Quand un premier ministre au moment de son choix, n’avait aucune ambition politique commence à étrangler tout le pays pour des ambitions personnelles démesurées, il fallait agir plus vite. Car le pays n’a pas besoin de cela » soutiendra-t-il.

Le président du Mali, pardon, le président du comité militaire, Sanogo précisera que cela fait des semaines que son peuple ne cesse de l’interpeller sur les agissements agaçants de son Premier ministre. A en croire le capitaine Sanogo, Cheick était dans une position ambiguë.

Car au moment où le peuple s’apprêtait à la tenue des concertations nationales qui constitue un point déterminant de la vie de notre nation, Cheick Modibo faisait sa valise à destination de la France.

A la question de nos confrères si la junte avait contraint l’ex Premier ministre à la démission, sa réponse a été sans équivoque. « On ne l’a pas contraint à démissionner, on l’a juste facilité. Parce que contraindre, c’est s’il y avait quelques formes de violence. Il ya quelques semaines, il a notifié que si nous voulons son départ, qu’il va le faire, mais qu’il ne remettra pas sa démission ni au Président de la République par intérim encore moins à une autre structure. Seulement à nous. Ainsi, hier nous avons vu qu’il était nécessaire qu’il nous remette sa démission. D’où sa présence à Kati pour rendre le tablier », a expliqué l’homme fort de Kati.

De toutes les façons, selon les analyses de la junte militaire de Kati, Cheick Modibo Diarra devenait un danger pour le Mali. Car, il a non seulement payé les paisibles citoyens à marcher pour des causes qui lui sont propres, pire, il va jusqu’à payer des officiers et sous officiers et les militaires de rang pour l’appuyer au cas où il devrait partir.

Avant de terminer ses explications, le capitaine Sanogo a mis en garde tout responsable, notamment le ou les Premiers ministres qui constitueront un obstacle au processus en cours.

Oumar KONATE

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