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Des proches des journalistes de RFI tués au Mali reçus par Hollande
Publié le lundi 27 juillet 2015  |  AFP
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© AFP par PHILIPPE WOJAZER / POOL
Le président français, François Hollande




Paris - Des proches de Ghislaine Dupont et de Claude Verlon, journalistes de RFI assassinés au Mali en 2013, ont été reçus vendredi par François Hollande, qu’ils ont "interpellé sur les difficultés" dans l’enquête, a-t-on appris auprès de ces proches et de l’Elysée dimanche.

"Pendant près d’une heure trente, nous avons pu interpeller le président François Hollande sur les nombreuses questions que nous nous posons, près de vingt et un mois après le double assassinat du 2 novembre 2013 à Kidal", précise l’association "Les Amis de Ghislaine Dupont" dans un communiqué.

La mère de la journaliste, Marie-Solange Poinsot, qui avait adressé début juillet une lettre ouverte au président français, était accompagnée notamment de la fille et la soeur du technicien Claude Verlon.

Ces proches ont "interpellé le président sur les difficultés rencontrées par les magistrats français dans leur enquête, tant auprès des autorités françaises que maliennes et onusiennes".

"A propos du rôle de l’armée et des services de renseignement français, le président nous a affirmé qu’il autoriserait la déclassification de tous les documents demandés par les magistrats instructeurs", indique l’association, affirmant que "ce pourrait être fait, pour les premiers, dans les deux mois qui viennent".

Des demandes de déclassification ont été faites par le juge en charge et le président a exprimé le souhait que toute la transparence puisse être faite", a de son côté déclaré l’Elysée.

Ghislaine Dupont, 57 ans, et Claude Verlon, 55 ans, en reportage à Kidal, dans le nord-est du Mali, ont été enlevés le 2 novembre 2013 par des hommes armés. Leurs corps ont été retrouvés près de deux heures après le rapt, à 12 km de Kidal, par des militaires français qui avaient été alertés de l’enlèvement. Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avait revendiqué leur assassinat.

Leurs proches voudraient notamment des précisions sur "les circonstances précises de l’intervention des militaires français après l’enlèvement".

Ils ont aussi "soulevé la question des +éliminations+ de jihadistes par les forces spéciales françaises au Nord-Mali. Que pouvons-nous encore attendre de la justice si les différents suspects sont tués les uns après les autres?", interroge l’association.

En mai, deux des principaux chefs jihadistes au Sahel, dont Amada Ag Hama, alias "Abdelkrim le Touareg", qui avait revendiqué l’enlèvement et l’assassinat des deux journalistes, ont été tués dans le nord du Mali par les forces spéciales françaises.

Le 7 juillet, l’armée française a annoncé la mort dans un raid des forces spéciales dans la région de Kidal d’Ali Ag Wadossène, un responsable d’Aqmi, organisateur présumé de l’enlèvement en 2011 des Français Serge Lazarevic et Philippe Verdon.


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