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Housseïni Amion Guindo au cours d’une conférence à Kita : » La CEDEAO ne serait-elle pas dans une logique de diviser le Mali ? »
Publié le mercredi 16 mai 2012   |  L'Indépendant




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Les événements du 22 mars qui ont abouti au renversement du régime démocratiquement d’ATT a plongé le pays dans une crise politique sans précédent. Le président de la convergence pour le développement du Mali (CODEM), à la tête d’une forte délégation vient de séjourner à Kita pour échanger avec sa base sur la situation.

Le député a éclairé ses militants sur la position que sa formation politique a prise au lendemain du coup de force. Il a déclaré que les responsables du parti, comme tous les démocrates, ont condamné ce coup de force. Il a réaffirmé que le parti de la quenouille partage certaines idées du CNRDRE notamment, l’intégrité du territoire, la lutte contre l’impunité et l’organisation des élections transparentes. C’était le samedi 12 mai à la maison des jeunes de Kita.

C’est dans la salle de conférence de la maison des jeunes de Kita que s’est tenue la rencontre d’échanges de la CODEM avec ses militants sur la situation au Mali. Elle était animée par le président du parti Housseïni Amion Guindo. Cette forte délégation était composée de l’honorable Amadou Boré, président du groupe parlementaire CODEM, Mama Sow, secrétaire à la communication, le secrétaire aux relations extérieur, Modibo Kane Fofana, et le secrétaire politique Moussa Nouhoum Guindo.

Le président de la CODEM, dans un franc parler , a expliqué à sa base le pourquoi des décisions prises par son parti au lendemain du coup de force. « Notre parti n’a pas soutenu le coup d’Etat du 22 mars. Comme tout démocrate, nous avons condamné ce coup de force. Mais nous avons exprimé notre adhésion à certaines idées du CNRDRE à savoir la résolution de la crise au nord, la restauration de l’Etat de droit, la lutte contre l’impunité et l’organisation des élections crédibles et transparentes ».

Le président du parti, après analyse de la situation, a expliqué que sa formation politique se trouve dans la convergence pour sauver le Mali. Un regroupement centriste qui regroupe 35 formations politiques et plusieurs associations.

L’élu de Sikasso a fustigé le comportement des hommes politiques qui, après 20 ans d’exercice de vie démocratique ont plongé le pays dans une impasse. D’où son appel à ceux-ci de mettre leurs intérêts particuliers de côté et se mettre à table afin de discuter de l’avenir sécuritaire et institutionnel du Mali. Cet avenir, selon Poulo, passe par la désignation d’une personnalité neutre et consensuelle pour diriger la transition et s’attaquer à la question du nord.

Concernant les négociations entre le CNRDRE et la CEDEAO, le conférencier a soutenu que le CNRDRE ne doit pas décider seule de la vie du Mali. Avec les pouvoirs que confère la constitution au président de la République, les pleins pouvoirs que la CEDEAO a accordés au premier ministre dans l’accord cadre ainsi que son gouvernement et les pouvoirs que s’octroient les membres du CNRDRE, l’honorable se demande si la CEDEAO n’est pas dans une logique de diviser le Mali ? Puisque cette situation, a-t-il dit, a favorisé l’instauration d’une crise politique à Bamako, retardant ainsi toute initiative de récupérer les zones envahies par les terroristes.

Le premier responsable du parti de la quenouille a demandé à tous les fils du pays de se donner la main pour éviter une partition du territoire. Auparavant, le président Housseïni Amion Guindo et sa suite avaient assisté à la gare de Kita à une séance de lecture du Coran pour le retour de la paix au nord.

Moussa SIDIBE

*Stagiaire

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