Ils sont papier, sans carte de séjour c’est un lot de ressortissants de l’Afrique de l’ouest. Les maliens sont au nombre de 300, ils ont été arrêtés deux avant la fête de ramadan et croupissent dans les prions gabonaises. Le samedi 25 juillet 2015 était la 10ème journée de détention pour les maliens, qui n’ont pas de cartes de séjour pour rester sur le terrain Gabonais. Selon les proches de certains maliens, le président du haut conseil des maliens de l’extérieur Habib Sylla pense qu’ils doivent tous respectés les lois gabonaises. « Les maliens soufrent vraiment mal traité plus de 300 maliens personne n’en parle. Ils soufrent et sont pas dans les bonnes conditions, ils mangent un morceau de pain sans eau par jour ». Nous a confié un de nos interlocuteurs. Les maliens espèrent que le gouvernement qui est au courant de la situation de nos compatriotes, doit envoyer un avion les chercher. La même source ajoute que les sénégalais qui sont dans le lot sont entrés en contacte avec leurs autorités, qui veulent envoyer un avion pour les chercher. En réalité le Gabon avait expulsé un premier lot par bateau vers Cotonou cette fois ci, ceux qui sont en prison sont dans l’attente d’un bateau. Mais vu leur condition de détention et la manière dont ils ont maltraité et mal nourris. Les maliens pensent que l’ambassadeur du Mali au Gabon peut leur apporter à manger, même s’ils ne sont pas en disposition de leurs cartes de séjour, ils sont tout de même des maliens, ils sont les plus nombreux. « Notre ambassadeur ne fait rien parce que tout le monde sait que le bureau des maliens de l’extérieur ne peut rien faire, mais l’ambassadeur doit être solidaire de ces maliens en situation difficile ». Nous révèle une source. Qui a rendu visite à ces maliens. Pour bon nombre de malien au Gabon face à l’inefficacité du bureau des maliens de l’extérieur c’est l’ambassadeur qui doit faire quelque chose. « Il ne fait rien, alors que nos compatriotes souffrent de jour comme de nuit, on fait avec le peu de moyens que nous avons. Nous avons approchés des personnalités maliennes ici, certaines ont même peur de soutenir notre initiative au risque d’avoir des problèmes avec les autorités Gabonaises » a dit Awa Diallo commerçante qui est entre le Mali et Gabon. Les maliens du Gabon souhaitent une implication de l’ambassadeur afin de trouver une solution à l’amiable avant tout expulsion. Même les apporte à manger l’ambassadeur n’a pas fait, alors que face aux autorités Gabonaises le président du haut conseil des maliens de l’extérieur. L’association des maliens expulsés a été informée de cette situation par une vieille dame qui s’occupe des détenus maliens. Selon le président de l’AME Ousmane Diarra personne ne connait le nombre exact des personnes arrêtées. Car c’est à la veille de la fête que les autorités Gabonaises ont un fait un grand contrôle dans les marchés de Libreville. Dans un premier ils ont expulsés 89 personnes par bateau via le Cotonou, qui sont arrivés par car à Bamako. Mais ceux qui sont actuellement sont à la merci de l’ambassadeur, le consul est visible alors que le président des maliens de l’extérieur Habib Sylla a fui sa responsabilité. Les maliens du Gabon disent qu’il est là-bas pour son affaire et ne sait même pas ou se trouve les maliens. Il a dit à tout le monde que ce sont des gens qui doivent respecter les lois gabonaises. Le président de l’association des maliens expulsés Ousmane Diarra a informé le ministre des maliens de l’extérieur. Qui selon nos sources travaille sur la base des informations des consuls et ambassadeurs, mais face à la persistance de l’information surtout liée à la dégradation des conditions de détention. Ce ministère est à pied œuvre pour trouver une solution avec la voie diplomatique, pour que les maliens puissent revenir vite au bercail. Sans quoi plusieurs maliens au Gabon ne peuvent plus sortir même pour aller dans une boutique achète il faut prendre ses pièces au risque de te voir conduire en détention. Et personne ne peut intervenir. Car les responsables des maliens au Gabon ne veulent pas avoir des problèmes. Pour elles c’est une question de respect des lois du pays d’accueil.
Kassim Traoré