Selon nos confrères de Mondafrique, lorsque les combattants d’Ançar Eddine se dirigeraient vers le Sud, précisément la ville de Konna, le 8 janvier 2013, les services de renseignement français ont intercepté des communications entre Iyad Ag Ghaly et les services de renseignements algériens (DRS) qui lui auraient conseillé de faire preuve de prudence et de ne pas se précipiter sur Bamako.
Nos confrères indiquent aussi qu’un ancien de ses proches rapporte qu’à la même période le chef rebelle « a diffusé un communiqué rédigé dans un français parfait – avec l’aide de qui ? – et signé de sa main dans lequel il critique vivement la politique algérienne ».
D’où les soupçons d’agent double qui laissent croire que ni la France, qui a négocié la libération de ses otages avec Iyad ou ses lieutenants, ni l’Algérie, qui héberge sa femme, Anna Walett Bicha, et plusieurs de ses lieutenants, qui résideraient en permanence dans la ville de Tinzawatene, ne semblent pas déterminées à neutraliser celui qui reste la principale entrave à la paix au Mali.
DAK