Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

La pénurie d’eau persiste à Kidal
Publié le jeudi 30 juillet 2015  |  sahelien
Cérémonie
© Autre presse par DR
Cérémonie de remise d’un générateur au centre de santé de référence de Kidal
Kidal, le 30 avril 2015. Le chef du bureau régional de Kidal, M. Christophe Sivillon a remis au Centre de santé de référence de Kidal un générateur financé par la MINUSMA.




L’accès à l’eau devient de plus en plus difficile pour les populations de la région de Kidal. Chaque jour, les files d’attente se forment devant les camions citernes qui ravitaillent la ville en eau. Ces camions, appartenant à des particuliers, vendent l’eau chère aux habitants.

« On passe tout notre temps à courir derrière les camions citernes. L’eau coûte chère dans notre ville, ça varie entre 500 à 10.000 Francs les cuves de 10 barriques », indique un habitant à Sahelien.com

Kidal est fournie en eau potable par huit forages hydrauliques et un château d’eau de 500 m3. Parmi les forages, cinq alimentent directement le grand château d’eau de la ville, les trois autres forages alimentent directement le réseau.

Le fonctionnement de ces forages est aujourd’hui possible, grâce à l’appui du Comité international de la croix rouge (CICR), qui prend en charge le carburant, le traitement de l’eau et l’entretien des générateurs.

Depuis le début de l’année 2015, l’organisation humanitaire fournit 18.000 litres de gasoil tous les deux mois, soit 54.000 litres pour un montant d’environ 38 millions de FCFA.

« Malgré ces efforts, il arrive que Kidal soit confrontée à des problèmes d’accès à l’eau. Il y a les nappes qui tarissent, c’est le cas en cette période de l’année, et aussi des difficultés par rapport au fonctionnement des générateurs », explique Mame Ibrahima Tounkara, chef de la sous délégation du CICR à Kidal.

La MINUSMA, de son côté, est en train de réhabiliter, le forage F1 qui était bouché. « On a l’eau qui ressort du forage et maintenant on travaille sur la connexion du réseau afin d’augmenter l’apport de l’eau en ville », confirme Christophe Sivillon, Chef du Bureau de la MINUSMA à Kidal à Sahelien.com

Il y a le désensablement et la réhabilitation des barrages qui sont également prévus. « C’est important pendant la saison des pluies, pour que les eaux puissent stagner et s’infiltrer pour régénérer la nappe phréatique » ajoute M. Sivillon.

Au-delà de ce problème accru d’eau, la région de Kidal est aussi confrontée à un problème d’électricité.

Sur une base de 5 heures d’électricité par jour (18h-23h), la mission onusienne fournit du carburant 18 jours par mois et le comité de gestion eau et électricité de la CMA, prend en charge 12 jours.

« Nous allons monter progressivement pour atteindre 10 heures par jour », poursuit le Chef du Bureau régional de la MINUSMA.

Les jours pris en charge par le comité de gestion vont être réduits à 7 jours par mois et le reste (23jours), sera pris en charge par la MINUSMA qui a également fourni un générateur à Aguelhok, un pour le centre de santé de Tessalit et bientôt un générateur pour Anefis.

Suite au feu qui avait détruit l’ancien transformateur de la ville le 30 juin dernier, Energie du Mali (EDM), a envoyé début juillet, ses techniciens pour connecter au générateur, un nouveau transformateur de 1600 kVA convoyé depuis Gao par la MINUSMA.

Pour pallier les besoins en électricité au Mali, le développement des sources d’énergie renouvelables est indispensable.

« Nous avons un potentiel énorme en énergie solaire, nous recevons à peu près 6 à 7kwh par mètre carré par jour. Nous avons aussi un potentiel hydraulique énorme, un potentiel important de biomasse. Dans les parties nord et ouest du pays, il y a un potentiel considérable en énergie éolienne », analyse Dr Ibrahim Togola, spécialiste des énergies renouvelables.
Commentaires

Dans le dossier

CRISE AU NORD DU MALI
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment